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Sols en danger : l'alerte est donnée

 

Issus de mécanismes naturels lents, environ 1 tonne (t) de sol produite par hectare (ha) et par an, les sols ne sont pas facilement renouvelables. Ils constituent comme l’eau, l’air et la biodiversité, une ressource naturelle limitée dont les altérations sont diffi cilement réversibles. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un tiers des sols du monde est dégradé à des degrés divers, du fait de plusieurs facteurs. Tout d’abord, leur érosion, qui peut être accélérée par la déforestation, le surpâturage et l’agriculture mécanisée.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
BIODIVERSITÉ DES SOLS : 1/4 DES ESPÈCES CONNUES PAR LA SCIENCE VIT DANS LE SOL

BIODIVERSITÉ DES SOLS : 1/4 DES ESPÈCES CONNUES PAR LA SCIENCE VIT DANS LE SOL

Les sols dans les politiques publiques : une lente implantation

 

Face à l’absence d’organe international de gouvernance des sols, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a créé en 2012 un partenariat mondial sur les sols. Ouvert aux gouvernements, aux organismes publics et privés, et à la société civile (ONG, associations, etc.), il est appuyé par une instance d'experts internationaux (Intergovernmental technical panel on soils). De nombreuses ressources produites dans ce cadre sont accessibles en ligne1.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Érosion de sols agricoles dans le pays de Caux.   © Christophe Tréhet

Érosion de sols agricoles dans le pays de Caux.   © Christophe Tréhet

Désartificialiser : enjeux et limites

 

Quelles sont les conséquences de
l’artificialisation sur les sols ?

Les débats menés actuellement aux niveaux national et international montrent que définir l’artifi cialisation des sols est loin d’être évident. On peut considérer qu’elle correspond à l’ensemble des impacts des activités humaines sur les sols. À des degrés divers, l’artifi cialisation modifie le sol sur trois plans : chimique (déséquilibre des concentrations des constituants), physique (compaction,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
L'artificialisation, une des causes principales de la dégradation des sols.     © Adobe Stock

L'artificialisation, une des causes principales de la dégradation des sols.     © Adobe Stock

 

Du ver pour la Trame verte et bleue

 

Le Parc naturel régional (PNR) d’Armorique s’est engagé depuis 2018 dans la mise en oeuvre d’un plan d’action Trame verte et bleue (TVB) pour la préservation et la restauration des continuités écologiques sur les 44 communes de son territoire. Des cartes (1/15 000e) localisant les « réservoirs de biodiversité » et les « corridors écologiques » ont été publiées.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Entre les continuités écologiques vertes et bleues des paysages variés du PNR d'Armorique : celles insoupçonnées des sols.    © GPO

Entre les continuités écologiques vertes et bleues des paysages variés du PNR d'Armorique : celles insoupçonnées des sols.    © GPO

Sciences participatives : observer les dessous des sols

 

« Plante ton slip » et il te dira quel sol tu as… Le 5 décembre 2019, journée mondiale des sols, l’opération « Plante ton slip » - auparavant déployée en France, comme dans d’autres pays, par et pour le secteur agricole - a été lancée par l’Ademe en direction de l’ensemble des citoyens français. « Par cette action pérenne et un peu décalée, nous voulons faire parler des sols, amener les citoyens à s’éveiller à la vie des sols et à leur intérêt, voire à changer leurs pratiques », explique Antoine Pierart, ingénieur et référent de l’opération à l’Ademe.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
L'opération « Plante ton slip » consiste à enterrer un slip 100 % coton pendant deux mois. Plus il est dégradé, plus l’activité biologique du sol a été importante.    © A. Pierart

Restauration de milieux naturels littoraux après dépoldérisation

 

Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique depuis 2009). Sur la rive droite de l’estuaire de la Gironde, 190 hectares de prés salés, peu
exploités, ont été transformés en polder dans les années 1960 sur les communes de Mortagne-sur-Gironde et Chenac- Saint-Seurin-d’Uzet afi n d’installer une production céréalière intensive. En 1999,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique depuis 2009).   © Cen Nouvelle-Aquitaine

Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique avec de gauche à droite : 2009 , 2012, 2015).                © Cen Nouvelle-Aquitaine

Sols forestiers dégradés : objectif mull

 

Les principaux massifs forestiers du Parc naturel régional (PNR) Normandie- Maine se situent sur le socle armoricain constitué de roches gréseuses et schisteuses pauvres en éléments nutritifs.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
À partir d’analyses préalables des sols, un amendement sous forme de granulés a été mis au point. En fonction des besoins estimés pour chaque station, un épandage a été réalisé à l’aide d’un semoir sur tracteur à raison de 2,5 à 3 tonnes par hectare.   © P. Le Gouguec

À partir d’analyses préalables des sols, un amendement sous forme de granulés a été mis au point. En fonction des besoins estimés pour chaque station, un épandage a été réalisé à l’aide d’un semoir sur tracteur à raison de 2,5 à 3 tonnes par hectare.   © P. Le Gouguec

Du bois pour fertiliser les sols cultivés

 

Sollicité par des agriculteurs, le Parc naturel régional du golfe du Morbihan lance, en 2011, une expérimentation pour régénérer la fertilité (aggrader) des sols situés sur le littoral. L’épandage de Bois raméal fragmenté (BRF) - broyat de jeunes rameaux de bois - est la solution retenue1. Les objectifs visés sont multiples : amélioration agronomique des sols, augmentation de leur biodiversité,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Parcelle en bio et en agroforesterie ayant reçu 150 m3/ha de copeaux de bois au printemps 2020. L'expérience vise à comparer divers indicateurs selon la densité de copeaux.    © Emilie Lacour - PNR Caps et Marais d’Opale

Des informations sur les sols de France accessibles à tous

 

Depuis bientôt vingt ans, le Groupement d’intérêt scientifi que (GIS) Sol1 organise la surveillance et l’inventaire des sols de France afi n de constituer un système d'information national dédié. Il s’appuie

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
© S.Desbourdes - Inrae – 2020

IMPACT DES CHANGEMENTS D’USAGES DES SOLS SUR LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES

 

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Source : Gilles Landrieu, adapté d'un schéma de Van der Esch et al. (2017) publié dans le rapport IPBES « Évaluation de la dégradation et de la restauration des terres » (2018) - Crédits photos : Pixabay, Bernard Patin et Gilles Landrieu

La biodiv’thérapie, nouvelle panacée

 

La biodiversité est en crise. Les mauvaises nouvelles s’accumulent en la matière. Les études scientifiques, les rapports des organisations internationales et non gouvernementales s’enchaînent : accélération de la conversion des forêts en zones agricoles ou en plantations commerciales, déclin général des espèces, augmentation du nombre d’espèces mises sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), intoxication de toute la biodiversité marine par les microparticules et les océans de plastique, etc.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Selon des chercheurs japonais, les composés volatiles produits par les arbres stimulent efficacement le système immunitaire. Les « bains de forêts », sensés réduire le stress, sont très prisés des Japonais

Selon des chercheurs japonais, les composés volatiles produits par les arbres stimulent efficacement le système immunitaire. Les « bains de forêts », sensés réduire le stress, sont très prisés des Japonais

Précieux microbes

 

Assez curieusement, pour un profane, un écosystème « sûr » est démuni de tout microbe ou « micro-organisme ». Si le profane pense toujours ainsi aujourd’hui, c’est certainement parce que la science, à partir de la moitié du XIXe siècle, avec les travaux de Louis Pasteur en France ou de Joseph Lister en Angleterre, a montré que l’air ambiant était septique (porteur de germes) du fait de l’existence d’organismes minuscules, des « particules flottantes », qui infectaient les plaies des malades.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Qui dit diversité spécifique en micro-organismes et parasites ne dit pas forcément risque sanitaire supérieur.

Qui dit diversité spécifique en micro-organismes et parasites ne dit pas forcément risque sanitaire supérieur.

Les contrats locaux de santé brisent la glace

 

Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé, tel est l’objectif des contrats locaux de santé (CLS) conclus, dans le cadre des projets régionaux de santé, entre une Agence régionale de santé (ARS), la préfecture de région et une collectivité porteuse (commune, intercommunalité, Pays, Parc naturel régional, etc.). Peuvent également être signataires des établissements de santé, des associations, etc. Plus que d’un « contrat » local, il s’agit d’un projet territorialisé, qui articule les dispositifs existants, avec leurs leviers financiers propres.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Activité sportive douce alliée à la découverte du patrimoine naturel pour des patients en rémission de cancer.

Activité sportive douce alliée à la découverte du patrimoine naturel pour des patients en rémission de cancer.

Un défi environnemental

 

L’antibiorésistance est la capacité acquise par une bactérie à survivre et se multiplier en présence d’un antibiotique auquel elle était initialement sensible. Concrètement, chez les bactéries pathogènes, c’est-à-dire à l’origine de maladies, l’antibiorésistance rend nécessaire l’utilisation d’un nouveau traitement pour guérir le patient infecté. Quand une même bactérie résiste à plusieurs antibiotiques (on parle alors de Bactérie multi-résistante ou BMR), le traitement devient difficile, voire impossible.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
La faune sauvage est un indicateur de présence de bactéries multi-résistantes au sein des espaces naturels.

Villeneuve-les-Salines joue la carte nature

 

Les bénéfices du contact avec la nature pour la santé humaine sont connus depuis longtemps et chacun d’entre nous en a certainement fait l’expérience à titre individuel. Ces bénéfices sont également de plus en plus documentés par des études issues de disciplines diverses. Ces études démontrent les effets positifs de l’accès à des espaces verts sur le plan physique (réduction de l’obésité par l’activité physique), psychosocial (réduction du stress, sentiment d’apaisement) ou relationnel (opportunités de rencontre sociale et d’activités).

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
La proximité de la verdure et de l'eau induit des sentiments d'évasion et d'apaisement.

La proximité de la verdure et de l'eau induit des sentiments d'évasion et d'apaisement.

La médecine chamanique, réconcilier nature et santé

 

La Guyane est un terreau fertile pour développer des relations être humainnature. En effet, ce territoire couvert de plus de 80 000 km2 de forêt dense tropicale humide reste peu peuplé (moins de 300 000 habitants) et est extrêmement riche en biodiversité2 et en diversité culturelle3 . Les hommes y ont développé différentes manières de se soigner à partir d’éléments puisés dans la nature : écorces, feuilles, racines, lianes mais aussi coquillages, argiles, cailloux, etc.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Usage d'une liane médicinale en forêt.

Usage d'une liane médicinale en forêt.

Au cœur de la surveillance sanitaire des écosystèmes

 

Parmi les réseaux français de surveillance sanitaire de la faune sauvage, le réseau SAGIR2 joue un rôle essentiel depuis les années 1980, s’attachant à la détection de signaux anormaux de mortalité chez les mammifères terrestres et les oiseaux sauvages, principalement dans les zones rurales. Réseau généraliste national de surveillance événementielle, SAGIR vise principalement la détection précoce de problèmes de santé dans les populations animales sauvages.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Découverte d'un cadavre de Vautour fauve dans le cadre de la surveillance événementielle.

Découverte d'un cadavre de Vautour fauve dans le cadre de la surveillance événementielle.

 

L’ambroisie, fléau sanitaire et botanique

 

L’ambroisie est un fléau sanitaire du fait de son pollen allergisant, qui provoque rhinites, conjonctivites, asthme. Jusqu’à 21 % des habitants des zones qui y sont fortement exposées en souffrent, soit près de 300 000 personnes en Rhône-Alpes. La réserve des Ramières, créée en 1987, l’a vue apparaître dans les années 1990, colonisant les bancs de galets nus du lit très large de la rivière Drôme. Le stock de graines présent dans les galets augmentant au fil des ans, l’éradication de la plante est aujourd’hui impossible, aussi est-il nécessaire d’intervenir annuellement.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Le lit de la rivière Drôme, dans sa partie remaniée annuellement par les crues, est une zone favorable au développement de l’ambroisie.

Le lit de la rivière Drôme, dans sa partie remaniée annuellement par les crues, est une zone favorable au développement de l’ambroisie.

Éduquer pour prévenir et guérir

 

Le domaine de la «  santé-environnement » s’intéresse aux interactions entre la santé et l’environnement et tend à favoriser la qualité des milieux, les conditions de vie et la promotion de la santé humaine. Il couvre des champs multiples  : qualité de l’air, pesticides, alimentation, moustique tigre, précarité énergétique, bruit, pollution de l’eau, etc. La prise en compte de ces enjeux et de leurs impacts sur la santé et sur l’environnement (et la biodiversité) est de plus en plus forte au sein de notre société, tant au niveau des pouvoirs publics que de la société civile.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier

Des interdisciplinarités à renforcer

 

Depuis quelques années, le législateur n’a cessé de renforcer la place des collectivités territoriales sur les questions de biodiversité. L’enjeu stratégique des données et des bases de données en fait partie. L’élaboration d’indicateurs et de cartes sont donc clés. L’amélioration de la prise en compte de ces outils d’aide à la décision questionne autant l’élu que l’agent administratif ou technique. L’inflation récente des textes a amené un flou sémantique sur la « donnée » et les politiques de mise à disposition.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Le floutage taxonomique, peu exploré, pourrait être une piste à creuser. © Collectivité territoriale de Guyane

Le floutage taxonomique, peu exploré, pourrait être une piste à creuser. © Collectivité territoriale de Guyane

La question des données sans question

 

Il est rare, dans les faits, que la récolte des données soit motivée par une question scientifique précise. En revanche, on imagine souvent qu’une question intéressante sera un jour posée et que les données que l’on récolte aujourd’hui seront alors nécessaires pour y répondre. Comparer, relier, analyser, interpréter, mesurer, comprendre. Ce ne sera possible que si les données sont accompagnées d'une intention et d'une attention. Une donnée seule n'est rien.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Lacs sentinelles. © J. Forêt - Parc national des Écrins

Lacs sentinelles. © J. Forêt - Parc national des Écrins

Le dossier lu par... Laurent Marseault

 

QUE SERIONS-NOUS SANS LES DONNÉES NATURALISTES ?

Préserver la biodiversité, la nature et sa somptueuse beauté, quel objectif plus légitime et plus fédérateur ? Voilà bien là de quoi transcender les logiques de structures, de quoi inciter les naturalistes à coopérer face à ce défi superbe et brûlant. Il en va même possiblement de notre propre survie si nous considérons que nous sommes inter-dépendants de ce somptueux ballet d’espèces et d’espaces.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
© Thomas Gendre

© Thomas Gendre

Donner ses données

 

Présence et effectif d'une espèce animale ou végétale dans un espace, date de passage d'un oiseau en migration sur un territoire, période de fauche d'une prairie, niveaux d'un plan d'eau en fonction de la période de l'année... La connaissance et le suivi des milieux naturels mobilisent depuis fort longtemps une galaxie d'informations très diverses et importantes en quantité, produites par une communauté étendue qui va du naturaliste amateur jusqu'au scientifique.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Suivi de la reproduction des brochets dans une frayère en Seine-et-Marne. © Laurent Mignaux - Terra

Suivi de la reproduction des brochets dans une frayère en Seine-et-Marne. © Laurent Mignaux - Terra

La mise à disposition, une obligation pour les services publics

 

En 2015-2016, les lois Valter puis Lemaire ont révolutionné les obligations des services publics en matière d’accès et de réutilisation des données publiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Détermination de larves prélevées pour évaluation de l’indice biologique. © Patrick Folliet - PN-Vanoise

Détermination de larves prélevées pour évaluation de l’indice biologique. © Patrick Folliet - PN-Vanoise

Partager, concilier, motiver

 

BDN est conçue pour les non spécialistes autant que pour les plus experts des membres des six réseaux naturalistes de l’ONF. Le défi a été de mettre à disposition une solution à géométrie variable qui doit satisfaire des types d’utilisateurs variés. La technologie est assez ancienne mais elle supporte bien l'accroissement important du nombre de données stockées ainsi que la multiplication des besoins en protocoles. Les formulaires de saisie sont paramétrables, permettant de répondre à de nouveaux besoins.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
L'application mobile permet d'éviter la double saisie. © ONF

Une plateforme régionale : comment ça marche ?

 

Outil à la fois au service de la connaissance et de la conservation, Silene PACA a vite révélé son large potentiel. Dans une région à la biodiversité exceptionnelle, soumise à une très forte pression d’aménagement, les besoins et usages en sont multiples. Silene facilite un premier niveau d'expertise directe, qui permet, par exemple, d’alerter sur la présence d'espèce protégée ou d’obtenir des données pour l’application des politiques publiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
De l’observation à la connaissance partagée : le chemin de la donnée naturaliste.

Intégrer les données de réseaux amateurs

 

Le réseau Tela Botanica regroupe un panel important de botanistes de tous les niveaux qui fournissent des données dans le cadre de programmes de science participative et de relevés de terrain individuels. La question de la confiance que l’on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations de ceux qui les utilisent pour leurs travaux de recherche ou d'inventaires floristiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Daniel Mathieu : « La question de la confiance que l'on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations ».

Daniel Mathieu : « La question de la confiance que l'on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations ».

Données sensibles, naturalistes prudents ?

 

Le cas des données sensibles, reconnu par le droit relatif à l’information environnementale, est défini dans le protocole du SINP* : il s'agit des données qui ne doivent pas être largement diffusées pour éviter de porter atteinte aux éléments qu'elles concernent. En suivant les travaux internationaux du GBIF et en s'appuyant sur une large consultation, un groupe de travail partenarial, coordonné par le MNHN, a proposé des critères qui doivent être réunis pour définir une espèce comme potentiellement sensible :

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Grotte du Prével - Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) mesures biométriques pour inventaire.

Grotte du Prével - Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) mesures biométriques pour inventaire. © Laurent Mignaux - Terra

Une équation gagnante

 

L'accélération du partage de la connaissance environnementale a soulevé dans nos réseaux des inquiétudes de trois ordres :

Est-ce que le partage généralisé de l’information ne va pas nuire à sa qualité par une perte de la maîtrise des flux (doublons, pertes de données, mélange de données fiables et peu fiables, vérifiées par un spécialiste et non vérifiées, référentiels non unifiés) ?

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
La Primevère du Piémont, une plante des rochers et des éboulis, protégée au niveau national, faisant l’objet de demandes régulières de données sur le PIFH pour une prise en compte optimale dans les aménagements, notamment en domaines skiables. © Véronique Bonnet

La Primevère du Piémont, une plante des rochers et des éboulis, protégée au niveau national, faisant l’objet de demandes régulières de données sur le PIFH pour une prise en compte optimale dans les aménagements, notamment en domaines skiables. © Véronique Bonnet

Confiance et respect des besoins

 

Le Réseau oiseaux d'eau Méditerranée (ROEM)1, créé en 2012, vise à renforcer la qualité des données des dénombrements internationaux des oiseaux d’eau dans la région méditerranéenne, coordonnés par Wetlands International (WI). Ce réseau couvre les cinq pays d’Afrique du Nord, où il cherche à relancer des échanges un peu distendus avec WI. Comment avons-nous réussi à recréer la confiance nécessaire au partage des données ?

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Carte des sites suivis, avant et après la mise en place du Réseau d'oiseaux d'eau Méditerranée. Le nombre de points en bleu (nouveaux sites) témoigne de l’implication renforcée des acteurs nationaux dans le réseau. © M. Suet – Tour du Valat / ONCFS

Carte des sites suivis, avant et après la mise en place du Réseau d'oiseaux d'eau Méditerranée. Le nombre de points en bleu (nouveaux sites) témoigne de l’implication renforcée des acteurs nationaux dans le réseau. © M. Suet – Tour du Valat / ONCFS

Au cœur d’une question juridico-politique

 

L’arrêté du 23 février 2007 sur les principes fondamentaux applicables à tous les parcs nationaux stipule la nécessité d’identifier les principaux éléments constitutifs du caractère du parc national, même pour les parcs nationaux déjà créés.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Convenons de matérialiser l’immatériel

 

Sans doute fallait-il que l’expérience d’une rencontre avec l’île de Port-Cros fût forte pour susciter une tentative de définition de son caractère, au-delà de l’expression visible ou diffuse du paysage.
Le besoin de transcrire le caractère du lieu, d’en préciser les contours m’est ainsi apparu très vite et tout aussi vite s’est imposée la difficulté de saisir l’immatériel, de parler seul au nom de tous et pour des temps divers, voire de choisir la bonne échelle entre le caractère du lieu, le caractère des lieux, ou encore les caractères des lieux.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Esprit es-tu là ?

 

Les lois, celle de 1930 sur la protection des sites mais aussi plus récemment celle de 2006 concernant les parcs nationaux, font appel à la notion de « caractère » pour justifier leur protection. À l’image des inspecteurs des sites, les gestionnaires ont dû argumenter pour objectiver cette notion avec les acteurs locaux en envisageant, en dernier recours, l’éventualité d’une décision de justice.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Vingt ans après, Beauport fidèle à lui-même

 

Entre terre et mer… Depuis longtemps abandonné par la vie monastique, l’abbaye prémontrée de Beauport est acquise en 1993 par le Conservatoire du littoral qui envisage immédiatement sa restauration : le lieu est « complexe et fascinant », il convient de garder sa spécificité. Cependant, au-delà de cette appréciation globale, la définition reste floue : que faut-il respecter sans concession aucune ? Comment décliner l’esprit de lieux dans la pratique d’un projet de restauration ?

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Connais-toi toi-même

 

Lorsque le cabinet CoManaging réalise le Portrait identitaire d’un territoire, il le conçoit comme une rencontre destinée à révéler son ADN et sa personnalité à un moment déterminé de son histoire.
Quelle que soit son échelle (région, pays, ville, quartier, site…), des composantes très diverses s’entremêlent dans le creuset identitaire.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

© CRT Picardie/baieattitude.com

Explorer l’imaginaire pour orienter le développement

 

Le chemin de Compostelle ! Classé itinéraire culturel européen par le Conseil de l’Europe en 1987, puis inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1988, son devenir est un enjeu important pour les régions qu’il traverse. Aussi, en 2003, une étude se penche sur les publics qui l’empruntent dans le but d’aboutir à un projet de développement ainsi qu’à des préconisations d’aménagement du chemin : un des enjeux majeurs étant la sauvegarde de son identité profonde.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Encadrer la gestion par un texte fondateur

 

Le 6 mars 2007, le Parc national de La Réunion est créé et, avant cette date, toutes les étapes ont été facilitées par la conviction d’être réunis autour d’un élément fédérateur : un patrimoine exceptionnel, dont certaines facettes restent à révéler. Même les rares opposants au projet ont exprimé leur attachement à ce patrimoine.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Les stations de ski, élément du caractère ?

 

Pour définir son caractère, le Parc national de la Vanoise a pris une option : ne pas se limiter au cœur du parc mais traiter l’ensemble du territoire. Un tel choix n’est pas sans conséquence. En effet, les plus grands domaines skiables d’Europe font partie de l’aire d’adhésion. Doit-on alors considérer qu’ils font partie du caractère du parc et qu’il faut les préserver de toute altération ? Probablement, non. La question cependant s’est vite avérée délicate.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Devant les tribunaux

 

Admettre qu’un lieu a du caractère peut permettre d’y appliquer des mesures réglementaires de protection ; l’objectif étant de préserver son intégrité contre d’éventuels projets de constructions ou contre diverses nuisances et pollutions. Les mesures de protection réglementaires sont nombreuses et variées1. En pratique, la question se pose de savoir comment convaincre l’administration (et en cas de contentieux, le juge) qu’un territoire possède un caractère remarquable et qu’à ce titre, il mérite d’être protégé.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Sites classés

 

Caractère. Cette notion, récurrente en droit français, n’est pas toujours définie. Le meilleur exemple en est la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Ici, le législateur a utilisé le mot caractère dans le titre de la loi. Mais ce mot n’apparaît pas dans le corps du texte où une autre formulation a été adoptée.

Espaces naturels n°27 - juillet 2009

Le Dossier

Agriculture et biodiversité : élargir le regard

 

L’agriculture moderne a opéré une puissante « compaction » de la biodiversité. Elle a ainsi opté pour des systèmes de monoculture n’exploitant qu’un petit nombre d’espèces, utilisant des variétés génétiquement homogènes, homogénéisant des paysages avec gommage des « irrégularités » (haies, talus, zones humides, bosquets, etc.).

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Le bœuf des vallées au secours du râle des genêts

 

Plus de 60 % de la population nationale de râles des genêts habite les vallées angevines1. Dans le Maine-et-Loire, ce territoire exceptionnel offre ainsi 16 000 hectares de prairies inondables aux oiseaux migrateurs ou nicheurs. Mais, avec la déprise agricole, ce site d’accueil, conditionné par les crues, risquait de disparaître. C’est pourquoi, en 1990, pour enrayer cette évolution et malgré des intérêts parfois divergents, des acteurs locaux se mobilisent et élaborent un programme agri-environnemental en direction de la préservation du râle des genêts.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Agriculture et biodiversité : élargir le regard

 

L’agriculture est fondée sur la biodiversité. Tout d’abord parce que la sélection de variétés est basée sur la diversité génétique des espèces. Ensuite, parce que la biodiversité associée (les espèces colonisant spontanément l’espace agricole) est tout aussi importante.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Juste quatre fleurs pour évaluer la qualité écologique des prairies

 

Dans le milieu des espaces naturels, tout le monde a entendu parler du nouveau programme de mesures agri-environnementales (MAE 2007-2013). On sait moins que certaines de ces mesures privilégient l’obligation de résultats en termes de qualité écologique plutôt que de moyens qui étaient jusqu’alors la règle. Dans le massif des Bauges, cette approche innovante interroge les gestionnaires. S’ils tentent depuis longtemps de sensibiliser les agriculteurs à la biodiversité, ces derniers restent critiques.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Le déclin d’une agriculture classique

 

C’est un serpent de mer qui resurgit : les espaces littoraux sont essentiels pour la biodiversité et les paysages, quelle politique adopter pour leur conservation ? Pour le Conservatoire du littoral, la stratégie consiste à acquérir des terrains dont une partie importante est constituée de terres agricoles. L’établissement cherche ainsi à endiguer le développement du bâti et à limiter les effets de l’intensification agricole, en favorisant des pratiques qui contribuent à la qualité écologique de ces espaces.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Installer des agriculteurs : un marathon administratif

 

Le Conservatoire du littoral a acquis la certitude qu’il est du devoir des instances publiques d’agir pour l’agriculture littorale. Depuis sa création en 1975, il met les espaces agricoles de son domaine à disposition d’exploitants. Une redevance est modulée selon les dispositions d’un cahier des charges adapté à chaque situation. Parmi les quelque sept cents éleveurs, viticulteurs, saliculteurs ou ostréiculteurs présents sur ses terrains, certains sont peu concernés par l’établissement public ; d’autres y ont l’essentiel de leur surface, voire leur siège d’exploitation.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Le duo rural peut fonctionner

 

Ardue, vivante, colorée, la collaboration entre agriculteurs et gestionnaires d’espaces naturels est quelquefois tout simplement quotidienne. Mais qu’apporte-t-elle vraiment ? Pour le savoir, plusieurs chercheurs ont travaillé sous la houlette d’un programme du ministère de l’Écologie et du développement durable1. Soixante-dix-huit situations ont donné lieu à enquête. Dans chacune d’elles, des agriculteurs étaient mobilisés pour protéger des espaces naturels dans le cadre de dispositifs contractualisés avec des conservatoires d’espaces naturels.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Les deux premiers baux ruraux à caractère environnemental signé en juillet

 

Premier contrat de ce type en France, la signature d’un bail incluant des clauses environnementales a été officialisée le 18 juillet dernier, sur la commune de Valcivières (63) dans le parc naturel régional du Livradois-Forez. Il répond aux nouvelles dispositions de la loi d’orientation agricole de 2006. 

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Les politiques agricoles en pleine évolution

 

La politique agricole commune constitue le cadre incontournable d’évolution des politiques agricoles, avec la mise en œuvre de la conditionnalité dans son « premier pilier1 », et depuis 2007 de son « second pilier » relatif au développement rural. Ce volet, concernant plus spécifiquement l’environnement, est financé par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), et décliné en France métropolitaine par le programme de développement rural hexagonal (PDRH).

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Les filières courtes n’ont pas fait la preuve de leur efficacité

 

Qui dit « circuits courts », pense « qualité ». Qualité des produits ; qualité du territoire de production. Faut-il conclure que les circuits courts sont une solution pour une meilleure intégration de la biodiversité dans la production agricole ? Une réponse tranchée serait un peu hâtive. En effet, si les filières courtes agricoles ont un fort potentiel en ce qui concerne le développement durable, le lien « circuit court/agriculture durable/biodiversité » est encore à construire.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

La marque « Parc viande bovine » : un bon plan pour le patrimoine

 

Les valeurs « territoire » et « environnement préservé » font partie des valeurs de la marque « Parc » définies au niveau national. Les éleveurs de bovins, viande du parc du Vercors, l’ont bien compris. Aussi, avec des artisans bouchers, ils ont, dès 1996, souhaité afficher leur appartenance à ce territoire. En mettant en avant leurs pratiques d’élevage extensives de montagne, à base d’herbe l’été et de foin l’hiver, ils ambitionnaient de se démarquer du marché national et international.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Et si l’on imaginait, plutôt, de labelliser les exploitations ?

 

La pérennité des paysages ouverts du Causse Méjean est étroitement liée à la présence de troupeaux ovins pâturant. C’est pourquoi le parc national des Cévennes a répondu présent lorsqu’en 1997 des agriculteurs, désireux de produire des agneaux d’herbage de qualité, ont constitué une association destinée à valoriser et à promouvoir ce produit dans des circuits courts. Établi en partenariat avec le parc, le cahier des charges de production impose un pâturage sur parcours d’au moins quatre-vingts jours.

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

L’intégration nature-agriculture : il faut aller plus loin !

 

Depuis feu l’article 191 jusqu’aux nouvelles mesures agroenvironnementales territorialisées, voilà plus de quinze ans que les gestionnaires d’espaces naturels et les agriculteurs ont appris à travailler ensemble !

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

Une co-gestion inattendue

 

C’est une expérience unique en Europe ! Depuis trois ans, une association de protection de la nature et une chambre d’agriculture gèrent de concert une réserve naturelle. Les partenaires : le conservatoire d’études des écosystèmes de Provence (CEEP) et la chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ont été nommés co-gestionnaires de la réserve naturelle nationale des coussouls de Crau1 en septembre 2004. La co-gestion, c’est donc possible ?

Espaces naturels n°20 - octobre 2007

Le Dossier

© P. Fabre - Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône

La signalisation raisonnée

 

La signalisation est souvent traitée de manière ponctuelle, répondant à des besoins immédiats et laissée à l’initiative individuelle des agents de terrain. Cette démarche, certes efficace pour répondre aux nécessités locales, n’en a pas moins de lourds inconvénients : diversité du mobilier, des signes, des messages, accumulation de panneaux de toutes dimensions et de tous matériaux sur les sites, redondance quand ce n’est pas incohérence de messages.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Les séquences d’information

 

1 La présignalisation. Elle relève généralement d’une signalisation routière. Normalisée, elle va permettre de signaliser l’espace et ses entrées, d’indiquer des services. Placée sur les panneaux d’agglomération, elle informe sur l’appartenance de la commune à un territoire (ex. : commune du Parc naturel régional de…). C’est un signe d’adhésion.
Lue en véhicule, l’information est strictement cantonnée à l’utilitaire (directionnel) ou au symbolique.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Typologie des mobiliers de signalétique

 

De prime abord, le sujet à l’air simple : les activités humaines nécessitent la mise en place de signalétique et des règles, règlements, lois en encadrent l’implantation. À l’intérieur des agglomérations et aux abords immédiats des routes et autoroutes par exemple, la loi de 1979 sur la publicité définit assez clairement les règles du jeu. Mais qu’en est-il des espaces naturels et de leurs voies : chemins d’exploitation forestière et agricole, chemins ruraux et communaux, sentiers de randonnée… ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Trop ou pas assez ?

 

Sites naturels aménagés

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Les secrets de la réussite

 

Souvent, sur les itinéraires de randonnées, la signalétique manque de cohérence. Au point qu’on s’interroge sur la volonté de l’aménageur : qu’a-t-il voulu transmettre ? Serait-ce une information directionnelle ? Ou plutôt des éléments permettant d’interpréter le territoire ? À moins qu’il ne s’agisse d’informations sur les services ? Une chose est sûre : la volonté de « tout mettre » est contre-productive. Chaque public ayant ses propres pratiques, ses propres besoins, ses propres caractéristiques, il est important de répondre avec pertinence à ses attentes.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Dans le Gard, on ne s’égare

 

Le département du Gard gère 3 500 km de sentiers. Leurs itinéraires sont inscrits au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée et leur entretien est assuré en lien avec les fédérations de randonnée. Ce fonctionnement qui résulte de la signature d’un protocole entre le Conseil général et le Comité départemental de la randonnée pédestre du Gard a donné lieu à la formation de plus de soixante baliseurs officiels.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier