Dans le Gard, on ne s’égare
Du sentier de pays au chemin de grande randonnée, le département du Gard applique la même méthode : charte signalétique commune et partenariat avec les acteurs. Une démarche qui donne toute sa cohérence à un réseau de chemins et d’espaces naturels.
Le département du Gard gère 3 500 km de sentiers. Leurs itinéraires sont inscrits au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée et leur entretien est assuré en lien avec les fédérations de randonnée. Ce fonctionnement qui résulte de la signature d’un protocole entre le Conseil général et le Comité départemental de la randonnée pédestre du Gard a donné lieu à la formation de plus de soixante baliseurs officiels. Coordonné par un permanent, qui fait remonter les besoins d’intervention au service environnement du département, ce réseau garantit l’entretien d’un balisage de qualité, conforme à la charte nationale du balisage. Par ailleurs, le Conseil général favorise l’offre infradépartementale d’itinéraires et sites d’activités de pleine nature. Ainsi, les communautés de communes souhaitant réaliser des itinéraires qualifiés « d’initiative locale » peuvent bénéficier d’un appui technique et financier. Elles doivent alors respecter la charte signalétique élaborée, sur commande du Conseil général, par un bureau d’étude spécialisé. Des conventions répartissent les rôles respectifs du Conseil général, du Comité départemental de randonnée pédestre et de la Communauté de communes. Ainsi, le mobilier signalétique apposé sur les sentiers, départementaux ou d’initiative locale, est placé sous responsabilité de la Communauté de communes, laquelle équipe son territoire, tandis que la promotion des itinéraires est réalisée avec le soutien financier du Comité départemental du tourisme. Celui-ci co-diffuse également, avec la communauté de communes ou le pays d’accueil touristique concerné, les topo-guides ou carto-guides. Si l’expérience est réussie c’est qu’elle réunit les acteurs publics, garants de la gestion des équipements publics, et les opérateurs associatifs, garants de l’animation et de la promotion des équipements et facteurs de développement local des territoires. Pour optimiser la qualité de gestion des équipements, le rôle et le niveau d’intervention de chaque acteur doivent être très clairement définis.