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Des interdisciplinarités à renforcer

 

Depuis quelques années, le législateur n’a cessé de renforcer la place des collectivités territoriales sur les questions de biodiversité. L’enjeu stratégique des données et des bases de données en fait partie. L’élaboration d’indicateurs et de cartes sont donc clés. L’amélioration de la prise en compte de ces outils d’aide à la décision questionne autant l’élu que l’agent administratif ou technique. L’inflation récente des textes a amené un flou sémantique sur la « donnée » et les politiques de mise à disposition.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Le floutage taxonomique, peu exploré, pourrait être une piste à creuser. © Collectivité territoriale de Guyane

Le floutage taxonomique, peu exploré, pourrait être une piste à creuser. © Collectivité territoriale de Guyane

La question des données sans question

 

Il est rare, dans les faits, que la récolte des données soit motivée par une question scientifique précise. En revanche, on imagine souvent qu’une question intéressante sera un jour posée et que les données que l’on récolte aujourd’hui seront alors nécessaires pour y répondre. Comparer, relier, analyser, interpréter, mesurer, comprendre. Ce ne sera possible que si les données sont accompagnées d'une intention et d'une attention. Une donnée seule n'est rien.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Lacs sentinelles. © J. Forêt - Parc national des Écrins

Lacs sentinelles. © J. Forêt - Parc national des Écrins

Le dossier lu par... Laurent Marseault

 

QUE SERIONS-NOUS SANS LES DONNÉES NATURALISTES ?

Préserver la biodiversité, la nature et sa somptueuse beauté, quel objectif plus légitime et plus fédérateur ? Voilà bien là de quoi transcender les logiques de structures, de quoi inciter les naturalistes à coopérer face à ce défi superbe et brûlant. Il en va même possiblement de notre propre survie si nous considérons que nous sommes inter-dépendants de ce somptueux ballet d’espèces et d’espaces.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
© Thomas Gendre

© Thomas Gendre

Donner ses données

 

Présence et effectif d'une espèce animale ou végétale dans un espace, date de passage d'un oiseau en migration sur un territoire, période de fauche d'une prairie, niveaux d'un plan d'eau en fonction de la période de l'année... La connaissance et le suivi des milieux naturels mobilisent depuis fort longtemps une galaxie d'informations très diverses et importantes en quantité, produites par une communauté étendue qui va du naturaliste amateur jusqu'au scientifique.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Suivi de la reproduction des brochets dans une frayère en Seine-et-Marne. © Laurent Mignaux - Terra

Suivi de la reproduction des brochets dans une frayère en Seine-et-Marne. © Laurent Mignaux - Terra

La mise à disposition, une obligation pour les services publics

 

En 2015-2016, les lois Valter puis Lemaire ont révolutionné les obligations des services publics en matière d’accès et de réutilisation des données publiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Détermination de larves prélevées pour évaluation de l’indice biologique. © Patrick Folliet - PN-Vanoise

Détermination de larves prélevées pour évaluation de l’indice biologique. © Patrick Folliet - PN-Vanoise

Partager, concilier, motiver

 

BDN est conçue pour les non spécialistes autant que pour les plus experts des membres des six réseaux naturalistes de l’ONF. Le défi a été de mettre à disposition une solution à géométrie variable qui doit satisfaire des types d’utilisateurs variés. La technologie est assez ancienne mais elle supporte bien l'accroissement important du nombre de données stockées ainsi que la multiplication des besoins en protocoles. Les formulaires de saisie sont paramétrables, permettant de répondre à de nouveaux besoins.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
L'application mobile permet d'éviter la double saisie. © ONF

Une plateforme régionale : comment ça marche ?

 

Outil à la fois au service de la connaissance et de la conservation, Silene PACA a vite révélé son large potentiel. Dans une région à la biodiversité exceptionnelle, soumise à une très forte pression d’aménagement, les besoins et usages en sont multiples. Silene facilite un premier niveau d'expertise directe, qui permet, par exemple, d’alerter sur la présence d'espèce protégée ou d’obtenir des données pour l’application des politiques publiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
De l’observation à la connaissance partagée : le chemin de la donnée naturaliste.

Intégrer les données de réseaux amateurs

 

Le réseau Tela Botanica regroupe un panel important de botanistes de tous les niveaux qui fournissent des données dans le cadre de programmes de science participative et de relevés de terrain individuels. La question de la confiance que l’on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations de ceux qui les utilisent pour leurs travaux de recherche ou d'inventaires floristiques.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Daniel Mathieu : « La question de la confiance que l'on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations ».

Daniel Mathieu : « La question de la confiance que l'on peut accorder à ces données est au coeur des préoccupations ».

Données sensibles, naturalistes prudents ?

 

Le cas des données sensibles, reconnu par le droit relatif à l’information environnementale, est défini dans le protocole du SINP* : il s'agit des données qui ne doivent pas être largement diffusées pour éviter de porter atteinte aux éléments qu'elles concernent. En suivant les travaux internationaux du GBIF et en s'appuyant sur une large consultation, un groupe de travail partenarial, coordonné par le MNHN, a proposé des critères qui doivent être réunis pour définir une espèce comme potentiellement sensible :

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Grotte du Prével - Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) mesures biométriques pour inventaire.

Grotte du Prével - Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) mesures biométriques pour inventaire. © Laurent Mignaux - Terra

Une équation gagnante

 

L'accélération du partage de la connaissance environnementale a soulevé dans nos réseaux des inquiétudes de trois ordres :

Est-ce que le partage généralisé de l’information ne va pas nuire à sa qualité par une perte de la maîtrise des flux (doublons, pertes de données, mélange de données fiables et peu fiables, vérifiées par un spécialiste et non vérifiées, référentiels non unifiés) ?

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
La Primevère du Piémont, une plante des rochers et des éboulis, protégée au niveau national, faisant l’objet de demandes régulières de données sur le PIFH pour une prise en compte optimale dans les aménagements, notamment en domaines skiables. © Véronique Bonnet

La Primevère du Piémont, une plante des rochers et des éboulis, protégée au niveau national, faisant l’objet de demandes régulières de données sur le PIFH pour une prise en compte optimale dans les aménagements, notamment en domaines skiables. © Véronique Bonnet

Confiance et respect des besoins

 

Le Réseau oiseaux d'eau Méditerranée (ROEM)1, créé en 2012, vise à renforcer la qualité des données des dénombrements internationaux des oiseaux d’eau dans la région méditerranéenne, coordonnés par Wetlands International (WI). Ce réseau couvre les cinq pays d’Afrique du Nord, où il cherche à relancer des échanges un peu distendus avec WI. Comment avons-nous réussi à recréer la confiance nécessaire au partage des données ?

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Le Dossier
Carte des sites suivis, avant et après la mise en place du Réseau d'oiseaux d'eau Méditerranée. Le nombre de points en bleu (nouveaux sites) témoigne de l’implication renforcée des acteurs nationaux dans le réseau. © M. Suet – Tour du Valat / ONCFS

Carte des sites suivis, avant et après la mise en place du Réseau d'oiseaux d'eau Méditerranée. Le nombre de points en bleu (nouveaux sites) témoigne de l’implication renforcée des acteurs nationaux dans le réseau. © M. Suet – Tour du Valat / ONCFS

Notre pouvoir ? Souplesse, information, conviction

 

Depuis 2002, chaque été, le Parc naturel régional du Verdon met en place un dispositif de quinze « écogardes ». Je suis leur coordinateur. Agents de sensibilisation, nous allons à la rencontre du public des sentiers de randonnée et des sites naturels très fréquentés (lacs et gorges du Verdon). Nous informons et renseignons, tout en veillant à la sécurité, au respect des sites et des règles de bonne conduite.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

La mobilité, atout maître

 

Mieux gérer les savoirs, c’est peut-être le grand défi qui est lancé à notre société du 21e siècle pour affronter les aléas, l’instabilité, la diversité grandissante des missions. Autour de chaque métier, nous pouvons voir apparaître une montée de la complexité dans la façon d’analyser le réel, désormais métissé de technologies, sous plusieurs angles de connaissance.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Armés pour faire face aux conflits

 

Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont victimes de soixante à soixante-dix agressions annuelles. Si ces chiffres interpellent, il faut cependant ajouter que 90 % des agressions sont réglées par la communication.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Mon beau miroir… Suis-je un vrai professionnel ?

 

Qu’est-ce qu’un professionnel ? Il y a des milieux où la question ne se pose pas. Regardez - au hasard - les milieux sportifs ; la notion de professionnalisme est généralement associée à l’argent : le « pro » touche un salaire d’autant plus important que ses performances sont reconnues. Mais chez nous, dans les espaces naturels, un rapide coup d’œil sur la grille des salaires suffit à démontrer que le critère n’est pas pertinent. D’ailleurs, si être professionnel reposait sur la reconnaissance des performances, on ne manquerait pas de s’interroger pour savoir qui juge les résultats.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Minimiser les risques

 

La sécurité1, c’est un leitmotiv pour les gardes en montagne qui cherchent à minimiser tout risque d’accident à la fois pour les personnes qu’ils accompagnent mais également pour eux-mêmes. Et, comme l’accident est possible, ils doivent également connaître l’appareil judiciaire pour se protéger de toute poursuite.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Mon rôle ? Représentation et médiation

 

J’aime quand les gens disent que je suis le soleil de l’institution. Ce n’est pas prétentieux, c’est juste la preuve que j’accomplis ma mission comme il se doit. En effet, je sais que l’image de la fédération des parcs passe par moi. Je suis la première personne que les visiteurs voient ou entendent, je détermine leur première impression : celle qui va rester.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Être capable de consignes strictes

 

En visite libre ou accompagnée, le public fréquente notre site. Un sentier sur pilotis lui permet de pénétrer au sein de la forêt marécageuse et de s’immerger dans son atmosphère particulière. L’étroite passerelle d’un mètre de large serpente sur un kilomètre et s’ouvre à deux endroits sur des pontons de 30 m2 qui offrent une vue élargie sur l’étang.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Travailler à l’urbanisme durable

 

Il faut dépasser la notion d’architecture centrée sur le bâtiment et cesser de considérer le territoire comme étant une étendue à investir. Pour être efficient, nous devons travailler sur l’urbanisme et notamment prendre en compte le fonctionnement des espaces naturels et agricoles. On considère trop souvent qu’il s’agit d’un vide, or ce vide est un plein. Il a une fonction. Il faut le préserver.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Surfer sur la polyvalence

 

A Solutré, comme sur tous les Grands sites, les équipes de gestion sont souvent de petits effectifs : le directeur (la directrice) doit donc assurer toutes les tâches pour lesquelles aucun de ses collaborateurs n’a été désigné. Un jour, il m’arrive d’être une pure administrative : de gérer des marchés publics ou les salaires ; puis, le jour suivant, je suis amenée à surveiller les juments qui viennent de mettre bas, à intervenir pour une université, à rédiger les textes du site Internet ou encore à monter des dossiers de demandes de subventions !

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Une porte étroite

 

Travailler dans un espace naturel : un rêve pour certains, une motivation pour beaucoup, une réalité pour quelques-uns seulement.
Crapahuter sur le terrain, observer des parades nuptiales, compter octopus vulgaris et dactylorhiza latifolia, aménager une entrée de village, sensibiliser au développement durable, surveiller le comportement des visiteurs, habiter à la campagne, vivre au grand air, beaucoup y voient l’occasion d’exercer un métier en phase avec leurs convictions !

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

L’isolement : le lot quotidien

 

Gestionnaire d’espace naturel protégé, j’avais quelques inquiétudes concernant la manière d’aborder mes nouvelles responsabilités en outre-mer. Aussi, arrivant en Guadeloupe en provenance des Alpes, j’ai d’abord entamé une phase intense de découverte du territoire et des milieux naturels : les mangroves, la forêt tropicale humide, la lagune marine, la barrière corallienne… que je ne connaissais pas.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Les métiers que l’on n’attendait pas

 

Dénombrés par l’Ifen, le nombre d’emplois « au service de la nature, du paysage et de la biodiversité » est estimé à partir des dépenses effectuées pour la protection et la régénération des espèces animales et végétales, des écosystèmes et des habitats ainsi que des paysages naturels et semi-naturels (cf. tableau ci-contre). Pour ce faire, sont pris en compte les chiffres d’affaires des entreprises (pour le privé) et les budgets de l’État, des collectivités et associations (pour l’emploi public et non marchand).

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Le répertoire des métiers, pour quoi faire ?

 

La plupart des réseaux de gestionnaires d’espaces naturels disposent de référentiels métiers. En effet, depuis longtemps, les parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves naturelles, conservatoires, rivages de France… se sont appliqués à cerner au mieux les contours des missions, fonctions, tâches, de leurs différents acteurs professionnels. Il restait cependant à repérer les proximités qui, d’un réseau à l’autre, permettent d’identifier les métiers communs de demain.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Professionnels de la nature, ce qui a changé

 

Etudier l’évolution des métiers des espaces naturels soulève une difficulté première liée à la très grande hétérogénéité des cas. Hétérogénéité des types d’espaces naturels tout d’abord, mais également hétérogénéité des métiers. Les professionnels travaillent dans des structures qui n’ont ni la même taille, ni le même statut, ni la même histoire, ni la même culture.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Un outil de management, une aide au recrutement

 

En quoi le répertoire des métiers peut-il faciliter le travail des structures gestionnaires ? Peut-on imaginer, par exemple, que ce support serve de trame de discussion lors d’un entretien de recrutement ?

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas

 

L’État, les collectivités locales et le monde associatif cherchent « des experts en environnement ». Des concours sont organisés et il m’arrive fréquemment de participer aux jurys de recrutement des agents techniques de l’environnement et des techniciens environnement. J’observe alors que les filières actuelles vers les métiers de la nature restent inadaptées.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Et si les pros formaient des pros ?

 

Dans le domaine de la gestion des espaces naturels, il est fréquent d’observer un décalage entre les compétences acquises lors des formations initiales et les attentes du monde professionnel. Un état de fait qui s’explique par l’absence de stratégie visant à rapprocher les organismes employeurs et les acteurs de l’enseignement. Il est vrai que la petite taille des structures professionnelles (à l’exception de la fonction publique territoriale) induit que, même en réseau, elles n’ont pas d’intérêt immédiat à s’investir pleinement dans l’organisation des formations.

Espaces naturels n°24 - octobre 2008

Le Dossier

Récréer une forêt plus naturelle

 

Depuis plusieurs années et bien avant la tempête, les gestionnaires de la réserve orientent la gestion en faveur de la dynamique spontanée des essences présentes originellement. Ils cherchent à accélérer les processus de restauration des boisements artificiels vers un type plus naturel. Les clairières à graminées, landes sèches à éricacées et barins2 étant, localement, une composante naturelle du milieu forestier, ils s’efforcent de leur redonner leur place, là où l'homme a planté artificiellement du pin maritime.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

La biodiversité dans les forêts publiques

 

Avec 1,8 million d’hectares de forêt domaniale et 2,7 millions d’hectares de forêt appartenant à des communes, l’ONF gère 30 % de la forêt française de métropole. Or, le contrat signé entre l’État et l’ONF en 2001 détaille les actions en faveur de la biodiversité1 :
• renforcement du réseau des Réserves biologiques intégrales afin de le rendre représentatif de la diversité des habitats forestiers de la forêt domaniale ; création de trois Réserves biologiques intégrales de plus de 2000 ha (en plaine, en montagne, en région méditerranéenne) ;

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Son protocole de suivi devient une référence

 

Une partie des boisements de la réserve naturelle de l’île de la Platière n’a presque jamais fait l’objet d’intervention sylvicole. Ce diagnostic, effectué notamment par l’étude de cartes en date du 19e siècle, est confirmé par l’observation. La structure forestière est typique des forêts denses : présence de gros arbres, pas de souches visibles, abondance du bois mort. Ce haut degré de naturalité confère, à ces trente hectares, un fort enjeu patrimonial. Dès 1991, le premier plan de gestion vise la mise en place d’une réserve forestière intégrale qui, aujourd’hui, couvre 34 ha 20.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Les cerfs, les chevreuils et la forêt

 

Les populations de cerfs et de chevreuils ont fortement progressé ces dernières décennies. Cette évolution a également touché le Parc national des Cévennes dans lequel 136 cerfs et 83 chevreuils ont été réintroduits dans les années 1975. Depuis cette date, le Parc a mené une politique destinée à maintenir un équilibre. Les mesures touchent l’aménagement du milieu et du plan de chasse. Dans ce territoire, en effet, les activités forestières et agricoles jouent un rôle déterminant et la pression des cervidés peut constituer un déséquilibre. La forêt y occupe 63 % de la zone centrale.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Concertation et gestion des désaccords

 

Dans l’après-guerre, la campagne française se vide de sa population et de grands programmes de reboisement sont entrepris, pour utiliser économiquement les terres abandonnées. Et dans les années soixante-dix, le Morvan se réveille avec la gueule de bois : les Parisiens, fuyant leurs cités pour retrouver la campagne de leur enfance, tombent sur des plantations forestières denses, vert linceul d’un monde révolu.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

“Le temps était venu de sortir de l’impasse“

 

45 Chartes forestières de territoire ont déjà été élaborées. En quoi celle du Morvan est originale ?

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Forêts à caractère naturel

 

Pour le scientifique, l’optimum écologique d’une forêt est représenté par la forêt « primaire » : une forêt en équilibre avec son milieu et qui ne souffre d’aucune perturbation anthropique. Le fonctionnement naturel de ces forêts est caractérisé par une lutte permanente entre des arbres et des perturbations telles des inondations, feux, tempêtes… Sous réserve d’être assez vaste, cette forêt permet théoriquement à toutes les espèces qui la composent, à la biodiversité donc, de se maintenir à long terme.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Biodiversité, naturalité et naturadiversité

 

Les professionnels de la conservation de la nature semblent d’accord : ils expriment un large consensus autour du concept de biodiversité. Sans doute parce que, comme le dit Raphaël Larrère1, chacun y trouve matière à justifier ses pratiques de gestion.
Le concept laisse d’ailleurs insinuer que, sans l’homme, il n’est pas pensable de sauver la nature ! Et, même, parfois, il devient difficile de faire reconnaître que la nature sait produire de la biodiversité. L’affirmer, c’est prendre le risque d’apparaître comme un dangereux fondamentaliste.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Le monde vivant du bois mort

 

Le bois mort est une composante essentielle des forêts naturelles, souvent absente des forêts gérées. Cette lacune met en difficulté une biodiversité spécifique, riche et originale constituée notamment d’espèces se nourrissant de bois mort (espèces saproxyliques) ou vivant dans les cavités.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Face à la souffrance des forêts

 

2003 ! Deux événements climatiques exceptionnels marquent l’année. Dès le printemps, un déficit de précipitation se traduit par une sécheresse intense qui dure jusqu’à l’automne. Par ailleurs, cet été-là, des températures très supérieures aux normales s’installent. On parlera de « canicule historique ». L’écosystème forestier en est modifié.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier