J’aime quand les gens disent que je suis le soleil de l’institution. Ce n’est pas prétentieux, c’est juste la preuve que j’accomplis ma mission comme il se doit. En effet, je sais que l’image de la fédération des parcs passe par moi. Je suis la première personne que les visiteurs voient ou entendent, je détermine leur première impression : celle qui va rester.
Cependant, au-delà de cette première image, je me perçois comme un facilitateur de relations. Ma présence permet de tisser des liens parce que je prends le temps de la cordialité et de la prise en compte des individus qui me sollicitent. C’est très concret. Parce que je suis « agréable » au téléphone, les gens me connaissent et me reconnaissent, il n’est pas rare que les problèmes s’aplanissent. Ma présence a permis, à plusieurs reprises, de désamorcer certaines tensions. Lors du congrès des parcs par exemple, il y a toujours des problèmes de navette ou d’hôtel, l’écoute et la disponibilité calment l’agressivité. C’est un travail qui réclame une forte personnalité, un sens aigu des rapports humains et de l’écoute.
Mais il ne faut pas s’y tromper. Il ne suffit pas d’avoir le sourire pour accomplir cette fonction. Certes, il faut un certain nombre d’aptitudes personnelles, mais l’aura que l’on dégage suppose de bien connaître l’institution pour répondre avec précision et exactitude aux questions qui vous sont posées. C’est alors une question de rigueur et d’information pour diriger la personne qui vous interroge. Il y a bien sûr des « ficelles » du métier, des choses que l’on apprend lors de formations professionnelles comme la manière de répondre au téléphone, les phrases à dire ou ne pas dire, celles qui rassurent ou qui sèment le trouble ; cependant, une bonne hôtesse d’accueil est avant tout quelqu’un qui sait prendre du recul, qui ne confond pas ce qu’elle est et ce qu’elle représente. Cela permet d’être agréable et de ne pas perdre son sang-froid en cas de tension.