La recherche, indispensable à la gestion
Bien que les premières études remontent à Darwin, ce sont les 15 dernières années qui ont vu un accroissement significatif de la production scientifique parallèlement à l’accroissement des invasions et des inquiétudes des acteurs des territoires concernés. La gestion des EEE a donc pu bénéficier de la recherche scientifique et ce, sur différents aspects.
PRÉVENTION
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Responsabiliser les propriétaires de chats
Choyé depuis des millénaires par les humains, le chat, devenu domestique, est aujourd’hui l’animal de compagnie le plus apprécié des Français ; sa population dans nos foyers s’est largement accrue, passant de 10 millions en 2006 à près de 13,5 millions en 20161. Par ailleurs, la population de chats errants est estimée entre 8 et 10 millions, à quoi s’ajoute un nombre inconnu de chats harets (à l’état sauvage).
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
La taxonomie, côté terrain
Si la taxonomie1 s’est particulièrement affinée depuis qu’elle peut compter sur la génétique, il demeure que déterminer de nouvelles espèces commence par une capture de spécimens. Nicolas Moulin part régulièrement à la recherche de mantes, dont il est devenu l’un des plus jeunes spécialistes français. Dans son bureau, en Normandie, plusieurs centaines de ces « belles prédatrices » tiennent la pause dans un alignement de boîtes entomologiques tandis que d’autres, rapportées des dernières expéditions, attendent d’être tirées à quatre épingles.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Des zones humides artificielles au secours de la biodiversité
La présence généralisée de micropolluants (composés chimiques susceptibles d'avoir une action toxique à très faible concentration, à l'instar de résidus de pesticides ou de médicaments) dans les eaux est aujourd’hui largement documentée. Face à ce constat, la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE) fixe des objectifs de résultats pour la reconquête de la qualité des milieux aquatiques, notamment vis-à-vis des micropolluants identifiés comme prioritaires.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Inventaires citoyens : en quête de la biodiversité commune
Depuis 2012, le Parc naturel régional du Verdon anime des inventaires citoyens de la biodiversité. On ne les a pas appelé « atlas » mais bien « inventaires » car, si l’amélioration des connaissances en est un objectif important, les élus qui les ont portés ne souhaitaient pas tant disposer d’inventaires exhaustifs que de sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et se préoccuper de la biodiversité dite « ordinaire » ou « commune ».
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Le lac Wolong, nouvel eldorado pour les oiseaux
Le lac Wolong est une zone humide de 6 000 ha située dans la province du Liaoning à 600 kilomètres au nord-est de Pékin. Cette dépression endoréique(1) peu profonde, au centre d’une vaste plaine, est alimentée par trois rivières temporaires. Le niveau d’eau peut être géré par deux vannes permettant de vidanger partiellement la zone humide par gravité. Au nord-est du lac se trouve la ville de Kangping (300 000 habitants).
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Un art, une éthique
Pourquoi le cinéma animalier est-il un genre à part dans le cinéma ? Je parlerai plus volontiers de « films » que de « cinéma animalier », dans la mesure où ces films ne sont pas diffusés qu’au cinéma, mais aussi à la télévision, ou pour des commandes spécifiques. Les films animaliers constituent un genre à part, avant tout car ils nécessitent une technique particulière. Certes, le cinéma est un art du mouvement, et l’animal y a toujours été présent.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Agroécologie
L’agroécologie est une approche alternative à une agriculture intensive qui a amené un appauvrissement des agrosystèmes. Elle promeut des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels pour assurer la fertilité du milieu, atteindre un niveau de productivité élevé et fournir des services écosystémiques, tout en réduisant – voire supprimant – l’usage de produits de synthèse (engrais, pesticides) et d’énergie fossile. Elle recouvre de multiples réalités.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Jean-Marie Dominici, conservateur de la Réserve naturelle de Scandola (Corse)
« Après votre appel, je pars en mer. » Il a beau être 20h30, Jean-Marie Dominici, conservateur de la Réserve naturelle de Scandola au Parc naturel régional de Corse, n’a pas fini sa journée. « Je veux avoir le dernier regard et vérifier que personne n’est resté dans la réserve. Ainsi j’aurai l’esprit tranquille... », explique celui qui, à 58 ans, et depuis 35 ans, veille sur cet espace naturel de Méditerranée.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Protection foncière : un éventail d’outils en évolution
À côté de la protection réglementaire des espaces naturels, il existe en France un large éventail d'outils juridiques de protection foncière2. Le plus souvent, cette protection passe par l’acquisition d’espaces naturels qui constitue un instrument efficace pour assurer la conservation des habitats naturels et des espèces au sein de sites, publics ou privés, faisant ou non l'objet d'une protection réglementaire (parcs nationaux, réserves naturelles, etc.).
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Les golfs s’engagent
Prévenir l’érosion de la biodiversité implique de mener des actions sur l’ensemble des territoires, des espaces naturels remarquables aux espaces plus anthropisés. Ainsi, si la préservation des zones naturelles est une nécessité pour tenter d'enrayer la perte de biodiversité qui s’accélère, les espaces golfiques ont un rôle à jouer et peuvent accueillir une biodiversité souvent méconnue mais qui mérite d’être reconnue.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Vers un Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes
Dans la continuité de la coordination menée par le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers le Groupe de travail national « Invasions biologiques en milieux aquatiques » (GT IBMA), l’AFB et l’UICN entament une coopération pour déployer un nouveau Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes, sur tous les types de milieux (aquatiques, mais aussi terrestres et marins), en métropole comme en Outre-mer.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Communication et participation, fers de lance de la régulation
L’Écrevisse rouge de Louisiane (Procambarus clarkii) (ERL) a été identifiée en juillet 2007 au sein du PNR de la Brenne (Indre). Afin de contrôler au mieux l’invasion de cette espèce et de limiter les dégâts occasionnés (destruction des berges, impacts sur les alevins, les insectes aquatiques, les amphibiens, etc.) au niveau du territoire du PNR, différents prototypes de piégeage ont été testés en 2008.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Surveiller : pourquoi et comment ?
La surveillance des EEE est utilisée à des fins préventives, en vue de limiter leurs effets sur la diversité biologique, de limiter le coût des actions et de suivre et de comprendre les phénomènes liés aux invasions biologiques par des inventaires et des suivis. Elle comprend deux types d’action : (i) La surveillance réglementaire, qui liste, sur des arrêtés ou des règlements, des espèces sur un territoire donné dans un but préventif et de police de la nature. Les règlements d’exécution européens sur les EEE listent des espèces préoccupantes pour l’UE (cf.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Courte histoire de la gestion métropolitaine des EEE
Durant les années 1970, des développements rapides et importants de plantes aquatiques ont obligé divers gestionnaires publics à intervenir localement pour tenter de réduire les gênes occasionnées aux usages traditionnels ou touristiques des milieux colonisés. Souvent réalisées dans l'urgence, sans analyse préalable de la situation ni connaissance particulière sur l'espèce à gérer, ces interventions visaient l'éradication locale de la nuisance.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Une liste des espèces préoccupantes
Le règlement européen n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes (EEE) (bit. ly/2Jlx0xc) dresse la liste des EEE préoccupantes pour l’Union européenne (UE). Les États membres sont tenus d’effectuer des actions de prévention, surveillance, éradication, confinement et contrôle à l’égard de ces espèces.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Vulnérabilité des territoires insulaires
Plus de 80 % de la biodiversité française se trouve en Outre-mer. Onze des 13 collectivités d’Outre-mer sont dans cinq des 35 points chauds de biodiversité mondiale. Ces deux faits expriment à eux seuls le concentré de biodiversité hébergé dans ces territoires et notre responsabilité collective pour la conservation et la gestion durable d’un patrimoine naturel exceptionnel.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Espèces exotiques envahissantes, de quoi parle-t-on ?
Dans son livre Biological invasion paru en 1996 et qui a fait date sur ce sujet, le botaniste Mark Williamson indique : « une invasion biologique survient quand un organisme vivant, quel qu’il soit, arrive quelque part hors de son aire de répartition initiale. » Cette définition, que l’on peut qualifier de neutre, se contente d’enregistrer un fait, un déplacement géographique, sans prendre en compte ni la dynamique démographique de cet organisme, ni ses conséquences.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Mieux comprendre l’impact du piétinement humain sur le Verdon pour mieux le gérer
Le Moyen Verdon serpente entre le village de Castellane et le lac de Sainte-Croix, traversant notamment le célèbre grand canyon du Verdon. C’est un cours d’eau tumultueux, dont le débit est régulé par Électricité de France, gestionnaire du barrage de Castillon et Chaudanne, situé en amont de Castellane.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Un été de contrastes pour la biodiversité
Été de contrastes ! Été de prise de conscience ? Voilà comment je résumerais ces trois derniers mois. Alors même que toutes les études montrent un recul sans appel de la biodiversité, quand toutes les espèces dites ordinaires se raréfient dans nos campagnes, le ministre Nicolas Hulot a lancé un plan sans précédent pour la biodiversité. Les Parcs naturels régionaux (PNR) alertent depuis longtemps les pouvoirs publics sur la situation qui se dégrade. L’originalité des PNR c’est de défendre une certaine vision de l’interdépendance entre l’Homme et la Nature.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
Regards croisés d’une philosophe et d’un écologue
Virginie Maris (VM) : Plusieurs travaux en sciences humaines ont dénoncé une forme de xénophobie environnementale en montrant comment le vocabulaire de la biologie des invasions a été calqué sur un vocabulaire militaire, nationaliste et xénophobe. Effectivement, les problèmes d’invasions biologiques ont pu, particulièrement dans l’histoire des États-Unis, servir d’exutoire à un sentiment nationaliste face aux vagues d’immigration.
Espaces naturels n°64 - octobre 2018
L’obligation générale de sécurité
Depuis la loi du 31 décembre 1991 (reprise par l’article L.230-2 du code du Travail), les employeurs ont l’obligation de s’engager dans une démarche de sécurité globale à l’égard de leurs salariés. La jurisprudence a graduellement amplifié cette exigence. Aujourd’hui, au-delà de simples moyens et objectifs, elle a constitué une obligation de résultat 1. Pour synthétiser : l’employeur doit tout faire pour atteindre le zéro accident doublé d’un zéro maladie professionnelle (et il a un grand intérêt à les atteindre !).
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Trente-cinq ans après le lynx fait son bilan
Le lynx est réapparu en France au début des années 70. Trente ans plus tard, le bilan laisse apparaître que les populations croissent et qu’elle colonisent de plus en plus d’espace. Ce bilan a pu être possible à la suite d’un suivi standardisé mis en place depuis 1990. 850 bénévoles appartenant au réseau Lynx sont régulièrement sollicités pour consigner leurs observations.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Une réintroduction est un commencement qui bouleverse
Les récits de (ré) introductions sont généralement plein d’épisodes imprévus, heureux ou malheureux, parfois franchement rocambolesques. Cependant, ce ne sont pas tant les difficultés rencontrées ni les échecs essuyés qui dominent les récits, que l’enthousiasme et l’exaltation qui marquent une naissance. Dans toute (ré) introduction, quelque chose qui n’existait pas se met à exister ; c’est un commencement, une aventure ; au sens étymologique de ce qui est à venir. Le lâcher est un moment inaugural, un point de départ.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Deux expos pour une appropriation collective
En 1982, aux portes de Bâle, la Petite Camargue alsacienne et la Réserve naturelle du même nom voient le jour. Elles bordent la pisciculture impériale de Huningue, bâtie en 1852 suite à la découverte, par le professeur Coste, de la technique artificielle de reproduction des salmonidés. En période de reproduction, chaque saumon pêché dans le Rhin devait être expurgé des œufs et de la laitance afin de le reproduire. Cependant, malgré les efforts déployés, le sauvetage du saumon échouera : on avait pensé aux conséquences, mais pas aux causes de sa disparition !
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Ensuite vient la charte vade-mecum des conduites à tenir
Critères écologiques du milieu d’accueil
Le domaine vital du bouquetin se caractérise par son étendue. Il faut analyser une surface minimale de 20 km de rayon autour du point de lâcher. Les lignes de crêtes rocheuses constituent des voies de déplacement qu’il faut inventorier pour définir les scénarios de colonisation à moyen et long terme. Par ailleurs, le bouquetin a besoin de trois quartiers saisonniers de qualité écologique différente : quartier d’hiver, de printemps et d’été. Ils nécessitent des itinéraires fixes de migration qui doivent être inclus dans l’espace considéré.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
La stratégie
Vous insistez sur l’importance d’élaborer une stratégie, de réfléchir à une politique globale et de ne pas réintroduire au coup par coup, au gré des passions ou des intuitions. Que recouvre exactement le terme de stratégie ?
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Éléments de méthode
Destinées à la conservation des plantes menacées de disparition, les opérations de réintroduction peuvent s’avérer coûteuses. Il est donc absolument nécessaire de se poser au préalable des questions concernant l’objectif réel, l’indigénat 1 de la plante et la faisabilité de l’opération.
Grandes lignes méthodologiques
- Anticiper : ne pas attendre les situations catastrophe. Généralement, lorsque l’on peut compter l’effectif d’une plante, ce n’est pas très encourageant !
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Se donner toutes les chances de réussir
En France, mais aussi en Italie et en Espagne, plusieurs structures se sont engagées dans l’élevage de la tortue d’Hermann, sans réellement se préoccuper de l’essentiel : où lâcher ces animaux ? La médiatisation faite autour de ces élevages a, par ailleurs, dirigé l’attention du public et des décideurs vers une conservation ex-situ, au détriment de la préservation des populations sauvages. Au risque de provoquer, on peut dire que ces opérations de réintroduction ont retardé ou affaibli la protection des populations sauvages.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Noé, père des réintroductions
Depuis ce précédent illustre, les choses sont devenues plus complexes…
Aujourd’hui, face à un ciel sans rapace, à une eau sans poisson, ou au désert laissé par un chantier d’aménagement, nous devons imaginer des solutions, souvent modestes, pour reconstituer un peu le patrimoine que nous ont légué nos parents (ou celui qu’ils ont dégradé !).
Espaces naturels n°10 - avril 2005
L’ours fait ses comptes
Il ne restait plus que six ou sept ours dans le noyau occidental du Béarn. Huit ans après les premières réintroductions dans les Pyrénées centrales, les ours ont recolonisé une partie importante du massif et nous avons noté sept portées de un à trois oursons depuis 1997. Dans l’état actuel de nos connaissances, on estime que la population comprend entre quatorze et dix-huit individus, répartis en trois noyaux (cf. carte).
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Réintroduire la cistude quelle faisabilité ?
Tout d’abord, il fallu établir l’indigénat. Entendez par là, faire la preuve que la cistude était bien présente en Savoie lors des siècles passés : montrer, démontrer qu’elle avait bien disparu.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
L’élégante séduction du charognard
C’est une drôle d’idée de concevoir un lieu pour observer la nature !
Pourquoi ? Quoi qu’il en soit, les gens ne nous ont pas attendus pour venir observer les vautours. Après leur réintroduction, l’adhésion du public a été immédiate. De nombreuses personnes venaient dans les Grands Causses 1. Nous n’avons fait qu’accompagner ce mouvement et leur permettre de mieux observer, sans déranger. Et de rencontrer des ornithologues aussi.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Le retour à la liberté du dernier cheval sauvage
Le projet remonte à 1990. Pour redonner sa liberté au cheval de Przewalski et afin de le réintroduire en Mongolie, aire historique de l’espèce, l’association « Takh » 1 voit le jour. Sa spécificité réside dans une prise en compte très poussée du comportement de l’espèce dans son milieu naturel (éthologie).
La préparation au Villaret
C’est en Lozère, sur le causse Méjean que « Takh » élève des chevaux de Przewalski. Venus de zoos, les fondateurs du troupeau sont arrivés en 1993 et 1994.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
une question de survie
Le compromis de Luxembourg, du 26 juin 2003, instaure de nouvelles règles 1 pour une Politique agricole commune. S’agissant du premier pilier (organisation des marchés), les modalités de financement du secteur agricole sont profondément modifiées. Contrairement au système actuel, les aides ne seront que partiellement liées au type de production. La plupart des paiements directs seront donc forfaitisés et remplacés par un Droit à paiement unique à l’exploitation (DPUE) dont les modalités de mise en œuvre sont définies par chaque pays membre.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Un événement, ça parle énormément...
Ce raid alpages ménageait rencontres et débats entre les acteurs économiques, culturels et politiques des vallées traversées. Le scénario se déroulait au rythme de la marche, en plusieurs actes : impromptus théâtraux, musicaux (accordéon, violon et tronçonneuses…). La tomme d’Abondance, le Reblochon, le Chevrotin et les vins de Savoie alimentaient les haltes festives. Félicie, Lily et Nénette, trois élégantes mules, faisaient figure d’ambassadrices.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Et si c’était à refaire ?
Vous travailleriez encore avec une structure extérieure pour mettre en place un simple QCM ?
Philippe Serre : J’y vois tous les avantages. Le laboratoire de psychologie sociale de Montpellier nous a accompagnés dans la méthode, il nous a guidés pour l’élaboration du questionnaire. Il nous a également permis d’exploiter rapidement les 350 enquêtes parce qu’il disposait d’un logiciel de dépouillement.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Cap gypaète
Quel impact cette action a-t-elle eu sur le public cible ? Qu’a-t-il retenu de notre message ? Avons-nous permis une modification des comportements ?
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Choisir le GPS adéquat
Le positionnement par GPS utilise une constellation de vingt-quatre satellites qui évoluent à près de 20 000 km au-dessus de la Terre, et qui émettent des signaux en permanence.
Situé à terre, un récepteur mesure le temps de réception de ces signaux et détermine, par ce calcul, sa position géographique. Il est nécessaire cependant que les signaux d’au moins trois satellites (pour une localisation en 2 D : latitude et longitude) ou quatre satellites (pour une localisation en 3 D : altitude en plus) puissent être perçus simultanément.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
L’histoire, miroir des espaces protégés…
Vanoise, 40 ans de Parc national… Après quarante ans d’existence du premier Parc national français, le géographe s’est octroyé le droit de regarder dans le rétroviseur… Et d’aborder l’évolution des hautes vallées savoyardes depuis la création de cette structure de protection, en totale indépendance. Le chercheur savoyard a tenté de faire la synthèse du passé et de dégager des perspectives, tout en étant accessible au grand public. Un défi, car il s’agit du premier ouvrage de synthèse traitant d’un Parc national français.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Évaluation de la biodiversité de la végétation en forêt aménagée
A quatorze kilomètres de Montpellier, le site du Bois des Aresquiers s’étend sur 86 hectares. L’objectif sylvicole n’est pas axé sur la production ligneuse mais sur la préservation de la biodiversité et sur l’accueil du public. Le propriétaire du site, le Conservatoire du littoral 1, souhaite maintenir l’aspect paysager offert par une futaie de pins d’Alep avec un sous-étage de feuillus autochtones qui s’installent sous ces résineux.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Les échanges génétiques ne sont pas toujours préjudiciables mais…
Le problème génétique est posé. En effet, les introductions peuvent provoquer des occasions d’hybridations et d’introgression génétique. C’est-à-dire une dispersion naturelle des gènes, entre plantes introduites et plantes indigènes.
Elles entraînent alors de profondes modifications de la structure génétique des espèces, pouvant aller jusqu’au remplacement d’un type de matériel végétal par un autre.
Espaces naturels n°10 - avril 2005
Potion magique ou pilule amère?
Les réintroductions, renforcements et translocations d’animaux sauvages, parfois de plantes, se multiplient. Toujours présentés aux médias comme des success story . À l’inverse, beaucoup les perçoivent comme une preuve du mauvais état de la nature.
Espaces naturels n°10 - avril 2005