L’édito
Application et implication, parmi les règles
que le comité éditorial a retenues
Témoignages d’expérimentations, d’innovations,
d’expériences heureuses, moins heureuses
à partager pour progresser
Espaces naturels n°58 - avril 2017
Tourisme et biodiversité : quelle compatibilité ?
Les espaces naturels protégés ne sont pas tous égaux en termes d’accueil et de fréquentation touristique. Rares sont d’ailleurs ceux à se positionner en tant que destination à part entière, indépendamment de leur territoire d’appartenance. Historiquement considéré comme un élément perturbateur, le tourisme a légitimement suscité de la crainte.
Espaces naturels n°58 - avril 2017
40 ans d'ambition pour le littoral
Au plus fort d’une fièvre bâtisseuse sans précédent, l’année 1975 a vu naître un organisme un peu ovni parachuté sur le territoire par un gouvernement inspiré, mais surtout visionnaire : le Conservatoire du littoral, dont la mission consisterait à préserver d’une urbanisation galopante les plus beaux rivages de notre pays.
Espaces naturels n°50 - avril 2015
Les pieds dans l'terrain²
Faites les marcher ! Faites les marcher, dans la durée, dans l'effort doux et la joie de vivre. Un peu court ? Et bien si, c'est prouvé : des chercheurs en sciences cognitives ont montré que deux heures d'activité physique quotidienne permettraient à des enfants d'améliorer notamment leurs performances cognitives (attention, compréhension, capacité d'analyse, synthèse).
Espaces naturels n°50 - avril 2015
Cultivons notre esprit critique
Espaces naturels souhaite rendre ici hommage, dans ce premier numéro depuis les attentats de Paris, à son confrère Charlie Hebdo. Ses journalistes assassinés, ainsi que leurs collègues, ont souvent été aux côtés des défenseurs de la nature. L'écologie et la protection de l'environnement étaient des thèmes qu'ils abordaient. Nous en prenions parfois pour notre grade.
Espaces naturels n°50 - avril 2015
Clé d’avenir
Gestionnaires d’espaces naturels, vous êtes les gardiens d’une part majeure de notre « capital » biodiversité. Votre rôle est primordial car les services écosystémiques sont essentiels à notre vie quotidienne et vos fonctions s’inscrivent sur l’ensemble du territoire national : les réservoirs de biodiversité ont vocation à être interconnectés pour former la trame verte et bleue.
Pour toutes ces raisons, j’ai plaisir à saluer l’intérêt général de votre mission.
Une mission aujourd’hui accomplie dans un contexte de budgets publics soumis à forte contrainte.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Les espaces naturels sensibles, moteur des politiques sociales
Nous devons reconnecter nos concitoyens avec la nature, souligne Anne-Caroline Prévot-Juillard, chercheure au CNRS et au Muséum national d’histoire naturelle, devant un public venu réfléchir à « L’humain au cœur de la nature ».
Espaces naturels n°42 - avril 2013
On l’oublie souvent : tout espace naturel peut être frappé par des événements traumatiques
Martin, le 27 décembre 1999, puis Xynthia, le 28 février 2010, ont imposé une submersion marine à six réserves naturelles nationales littorales gérées par la LPO(1). Nous n’avions pas intégré la notion de risques biologiques, humains, psychologiques, sanitaires, techniques… dans la gestion de nos espaces, dans nos plans de gestion. Nous avons été rattrapés par la réalité… Puisse notre expérience être bénéfique à d’autres.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Une commercialisation de la nature ?
La croissance des smartphones et applications grand public liées au GPS a apporté un changement majeur dans notre société : l’information est accessible constamment ! Il y a quelques années, les connaissances étaient contenues dans les livres. Aujourd’hui, vous êtes dans votre jardin, vous voulez savoir quelle est la meilleure manière de planter des choux ? Tirez votre smartphone de votre poche et tapez dans le moteur de recherche : « comment planter choux. »
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Pensée unique ?
La revue Espaces naturels s’est densifiée d’anecdotes, de références, de réflexions… Mais elle sert aussi, beaucoup, de vitrine. Elle ne s’est pas encore assez investie à mon goût dans un rôle d’enquête, voire de critique.
Le côté « monde parfait… » du monde des institutions de gestion des espaces naturels (et donc de la revue) démontre d’une certaine manière l’aptitude de notre actuelle société à « digérer » l’adversité et l’inconnu : en feignant trop souvent de ne « douter de rien », ne contribue-t-on pas, en somme, à fausser les perspectives ?
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Écoutez l’outre-mer
L'année des outre-mer contient les germes d’une petite révolution. Elle provoque les gestionnaires d’espaces naturels et les interpelle sur la relation que la culture
européenne entretient avec la nature.
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Les bateliers ont su voir leur intérêt dans la qualité
On l’appelle la « Venise verte ». Monde d’eau, de conches et de verdure, le promeneur vient ici, à l’est du marais poitevin, saluer la nouvelle Destination touristique européenne d’excellence ou, plus simplement, se balader sur les canaux. Certains embarcadères proposent des visites guidées et affichent fièrement leur label Engagement qualité. La batellerie est l’activité la plus importante et la plus emblématique du territoire.
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Quel pari !
En impulsant un changement de gouvernance des parcs nationaux, la loi de 2006 ouvre une période d’incertitudes. Il est alors tentant de se replier sur les vieilles habitudes : les repérer peut permettre de les dépasser. Quatre grands réflexes sont en effet caractéristiques de l’histoire des parcs.
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Par Jean-Claude Lefeuvre
On sait aujourd’hui qu’un faible pourcentage d’espèces exotiques devient envahissant et pose problème : sur quelque 100 espèces introduites, 10 en général se maintiennent et une seule prolifère. Une partie des espèces introduites s’adapte difficilement au nouvel habitat qu’on leur impose : elles peuvent alors disparaître très vite ou rester cantonnées là où on les a introduites, c’est-à-dire très souvent dans les parcs et jardins. Seules les espèces agressives sur le plan démographique doivent être contrôlées, or on sait rarement maîtriser leur extension.
Espaces naturels n°5 - janvier 2004