Loire grandeur nature : enseignement d’un plan fleuve
Mener, sur la Loire et l’Allier, des actions couvrant plus de dix secteurs ; privilégier une approche ouverte et concertée avec les usagers et les élus locaux… tout cela demande du temps, des moyens, de l’énergie. À travers le plan Loire, nous avons pu accéder au temps : celui de la continuité des actions et de la création de dynamiques, locales et régionales.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Loire grandeur nature : enseignement d’un plan fleuve
Né en 1994, après une période de conflits autour des projets de barrages, le plan Loire grandeur nature est le principal plan fleuve de France. C’est également le plus ancien (voir encart). Le plan Loire aspire à une gestion globale du fleuve et cherche à rassembler les acteurs concernés : État, collectivités, associations environnementales, usagers. C’est ainsi que, progressivement, il s’est attaché à concilier prévention des inondations, préservation des milieux naturels, mise en valeur du patrimoine culturel et paysager.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Oui. Vous êtes concernés par le commerce d’espèces protégées
Entretien avec Ismaël Alexandre Costa, chef de la brigade Cites Capture.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Partir travailler en terres australes ? Si l’aventure vous tente...
Le choix n’a pas été facile… Fallait-il accepter que deux de nos salariés partent travailler dans une réserve naturelle des terres australes françaises (Taf) ? Certes, il s’agissait d’un congé sans solde, mais le questionnement ne se posait pas en ces termes. En temps qu’employeur, cette absence prolongée impactait directement les missions de la Réserve naturelle des Sept-Îles et de la station Île Grande.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Partir travailler en terres australes ? Si l’aventure vous tente...
Certes, le plan de gestion de la Réserve naturelle des Terres australes françaises est ambitieux (voir encart), aussi l’organisme gestionnaire recrute-t-il chaque année entre quinze et vingt agents pour des périodes de six à douze mois. Une collaboration avec Réserves naturelles de France (RNF) est même établie puisque les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) tentent chaque année de recruter des agents ou techniciens des autres réserves naturelles.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
La carpe, un amour inquiétant pour les plans d’eau
Depuis plus de quarante ans, les excès d’azote et de phosphore en provenance des bassins versants contribuent à l’enrichissement des plans d’eau et rivières. L’agriculture intensive et l’urbanisation sont en cause. Des efforts ont alors été accomplis pour gérer ces intrants. Des stations d’épuration équipées des systèmes de déphosphatation ont été mises en place tandis que les réseaux d’eaux pluviales et usées ont été séparés.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Éliminer la renouée du Japon
Une nouvelle technique d’élimination mécanique des renouées du Japon rendue possible par l’apparition d’outils puissants et mobiles, comme les godets-cribleurs-concasseurs ou les broyeurs à pierres, est en cours de développement. Elle agit directement sur le rhizome, seul organe à la fois vivace et capable de régénérer la plante.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Travailler pour une AMP : quelles compétences ?
Les aires marines protégées ont quelquefois du mal à recruter des personnels ayant des compétences adaptées au milieu marin. Il est vrai que le parcours des agents marins fait souvent apparaître un lien avec la mer. C’est ainsi que des pêcheurs, plongeurs, scientifiques… trouvent leur place dans une telle équipe de gestionnaires où certains agents ont une formation initiale en lien avec le métier exercé. D’aucuns possèdent le brevet d’animateur, le brevet d’État de plongée, le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Le train est lancé...
La France est absente, lorsque, en 2005, se réunit le premier congrès mondial des aires marines protégées en Australie. Certes, quelques gestionnaires d’AMP pionnières (réunis au sein d’un forum du même nom) occupaient déjà le terrain mais la France n’avait alors que quelques dixièmes de pourcent de surface protégée. Et, même en 2006, quand la plus grande réserve naturelle était créée dans les eaux de Kerguelen, l’espace marin protégé était fortement éloigné de l’objectif de dix pour cent, ambitionné au sommet de la Terre de Johannesburg en 2002.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Surveiller et suivre en mer...
Pour observer la mer et ses usages, le gestionnaire doit se doter de moyens adaptés à un milieu très complexe et difficile d’accès.
• Le fond. L’utilisation d’images aériennes voire satellites pour la tranche bathymétrique 0-15 m et la prospection par des moyens acoustiques pour la tranche profonde permet une vision d’ensemble. Elle peut être complétée par le travail des plongeurs, d’engins de prélèvement ou de robots radiocommandés (Rov).
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Les espaces naturels sensibles, moteur des politiques sociales
Nous devons reconnecter nos concitoyens avec la nature, souligne Anne-Caroline Prévot-Juillard, chercheure au CNRS et au Muséum national d’histoire naturelle, devant un public venu réfléchir à « L’humain au cœur de la nature ».
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Le réseau des îles du nord est vivant
Avec Tadzio Bervoets, le courant est immédiatement passé. Sans doute, notre isolement géographique au nord des Petites Antilles nous a-t-il rapprochés. Quoi qu’il en soit, dès cette première rencontre, en 2010, nous nous sommes exposés nos réalités. Et si nous nous sommes beaucoup plaints de nos difficultés, nous nous sommes surtout compris.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Clé d’avenir
Gestionnaires d’espaces naturels, vous êtes les gardiens d’une part majeure de notre « capital » biodiversité. Votre rôle est primordial car les services écosystémiques sont essentiels à notre vie quotidienne et vos fonctions s’inscrivent sur l’ensemble du territoire national : les réservoirs de biodiversité ont vocation à être interconnectés pour former la trame verte et bleue.
Pour toutes ces raisons, j’ai plaisir à saluer l’intérêt général de votre mission.
Une mission aujourd’hui accomplie dans un contexte de budgets publics soumis à forte contrainte.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Les limites de la mer
Est-il possible de protéger le milieu marin ?, interrogent les pages qui suivent. Quelle question ! Elle nous oblige à reconnaître les limites auxquelles nous sommes confrontés : ce milieu est à la fois peu accessible, mal connu, ouvert, synonyme de liberté…
Espaces naturels n°42 - avril 2013
D’une définition à l’autre
La définition de l’aire marine protégée est un préalable important. Celle-ci permet de jauger la pertinence des politiques publiques en faveur de la protection du milieu marin et d’évaluer l’objectif fixé par les lois Grenelle qui visent à classer 20 % des eaux françaises en aires marines protégées à l’horizon 2020.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
L’Angleterre en faveur des paysages
L’Angleterre s’est impliquée dès l’élaboration de la Convention européenne du paysage. Elle est reconnue parmi les premiers pays ayant mis ses principes en application (entrée en vigueur de la convention au Royaume Uni le 1er mars 2007).
Ainsi, par exemple, la carte National Character Area est utilisée depuis près de dix ans pour identifier des aires paysagères du pays et, l’usage du Landscape Character Assessment (Caractérisation du paysage) sert de référence aux acteurs politiques locaux.
Espaces naturels n°32 - octobre 2010
Ami-ami avec les architectes
Soucieux des paysages, le réseau des parcs naturels régionaux a imaginé un partenariat avec l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy. Une école qui, généralement, développe les exercices, projets et séminaires orientés sur la ville constituée, dense et compacte. Depuis 2005, chaque année, un atelier s’organise en écho avec le PNR du Vexin français et le PNR du massif des Bauges. Sa thématique ? Aménagement du territoire : vers un urbanisme rural durable.
Espaces naturels n°32 - octobre 2010
À la reconquête du Petit bois de pins
Avec des vents dépassant les 210 km/h, la tempête de 1999 provoque des dégâts considérables sur l’ensemble de la façade ouest-atlantique française. À Bourcefranc-le-Chapus, le Petit bois de pins n’est pas épargné. Non seulement de très nombreux sujets – des pins maritimes de plus de 70 ans – sont arrachés instantanément, mais la salinisation superficielle entraîne le dépérissement de bon nombre de chênes.
Espaces naturels n°32 - octobre 2010
La biodiversité, gagnante du projet de paysage
Haute-Bruche. En 1993 une étude paysagère intercommunale découpe le territoire en quatre unités paysagères. Elle définit alors un programme de vingt et une actions.
Mais pourquoi, au cœur du massif des Vosges, la Haute-Bruche s’intéresse-t-elle autant à ses paysages ?
Dans les années 70, le territoire est impacté par une crise qui met fin à la double activité agricole et industrielle-textile.
En 1980, le Sivom du pays de la Haute-Bruche est créé pour mettre en œuvre un contrat de pays, initiateur du développement économique local.
Espaces naturels n°32 - octobre 2010