Loire grandeur nature : enseignement d’un plan fleuve
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Pierre Mossant
Directeur Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. Membre du comité de bassin Loire-Bretagne
Mener, sur la Loire et l’Allier, des actions couvrant plus de dix secteurs ; privilégier une approche ouverte et concertée avec les usagers et les élus locaux… tout cela demande du temps, des moyens, de l’énergie. À travers le plan Loire, nous avons pu accéder au temps : celui de la continuité des actions et de la création de dynamiques, locales et régionales.
A contrario la planification des moyens, dans le cadre des contrats nature val d’Allier et de Loire, a été plus difficile. Cependant, et ce n’est pas négligeable nous avons pu sécuriser les financements publics. Dans un contexte économique délicat, huit financeurs publics ont été mobilisés. Et puis… des habitudes de travail avec des partenaires tels l’État, les collectivités ou les agence de l’eau ont été consolidées.
Le plan Loire a également permis, comme le souhaitait le Cen Auvergne, d’élargir ses actions au-delà de l’axe Loire–Allier en intégrant les têtes de bassin-versant et certains affluents (Dore, Alagnon). Notre souhait est de poursuivre afin de conforter durablement les actions et continuer à innover. Nous voulons inciter à l’action sur des territoires délaissés, inventer de nouvelles méthodes de travail et partenariats. La poursuite du plan Loire est à nos yeux une nécessité pour une réussite collective. •