Sociologue pour les espaces protégés
Face aux enjeux du changement climatique et de l’accentuation des pressions anthropiques sur les ressources naturelles, la sociologie peut aider les associations de protection des espaces naturels à mieux maîtriser les usages humains et leurs impacts sur la biodiversité. Certaines ont déjà mis en place des travaux de sociologie pour les accompagner dans le lien entre espaces naturels et populations locales.
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
Pour l'IPBES, il faut changer de modèles
L'évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de l'IPBES, ce sont : 15 000 publications scientifiques récentes analysées, 1 750 pages rédigées sur 3 ans par 145 rédacteurs scientifiques sélectionnés dans le monde entier et 22 000 observations formulées par experts et gouvernements. Les 35 pages du résumé pour décideurs, discutées ligne par ligne par l'assemblée plénière de l'IPBES, ont été présentées au président Macron puis à la presse internationale.
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
Qu’apprend-on des études de notoriété ?
Notoriété, réputation, image... On parle d’image notamment pour évoquer la représentation mentale que l’on se fait d’un lieu, d’un territoire ou d’une destination, qu’on le connaisse ou non, qu’on l’ait déjà fréquenté ou non. Au-delà d’une éventuelle visite, l’image que l’on se fait d’un territoire provient d’un mélange d’une multitude d’éléments : ce qu’on a pu en voir dans les médias ou sur internet, la façon dont des proches vous en parlent, votre propre expérience de voyages en tant que touriste, ce que votre imaginaire vous inspire…
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
Qualité des sols : le réseau qui observe
Les espaces naturels ne sont nullement à l’abri des pollutions. Celles, diffuses, provenant des émissions atmosphériques des zones industrielles proches ; celles, locales, liées aux traitements antiparasitaires des animaux pâturant ou dues aux amendements épandus sur les prairies ou zones cultivées. Les gestionnaires verront donc dans l’observation de la qualité des sols l’opportunité de saisir des informations d’aide à la décision.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Compter les papillons pour incliner sa gestion
Faire pâturer en hiver, en fin d’été ou toute l’année ? Avec quel chargement ? Faucher au 15 juillet ou à l’automne ? Si le gestionnaire d’un milieu ouvert se pose de nombreuses questions, il n’a pas toujours les moyens de mesurer l’impact de ses choix.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Les phoques gris suivis par satellite
Le Parc naturel marin d’Iroise, créé à l’automne 2007 à la pointe de Bretagne, abrite la plus méridionale des colonies européennes de phoques gris. Pendant la longue période de réflexion sur la mise en place du parc, un programme de suivi1 des phoques par balises Argos a été mis en place afin d’étudier leurs déplacements, mais aussi leurs rythmes et zones de chasse. Le phoque gris est, en effet, un bon indicateur de la qualité écologique de son environnement.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Géomaticien : le métier s’organise
Née du mariage de la géographie et de l’informatique, la géomatique est connue du grand public depuis l’irruption de la cartographie dynamique de type Google Earth. Dans le domaine des espaces naturels, la géomatique joue un rôle majeur pour la connaissance ainsi que pour le suivi des territoires. En effet, les cartes et analyses spatiales produites grâce aux systèmes d’informations géographiques (SIG) permettent de rendre des données compréhensibles et accessibles. Les gestionnaires peuvent ainsi suivre l’évolution des territoires et spatialiser leurs enjeux.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Évaluer un sentier d’interprétation
L’équipement doit accueillir le grand public pour le sensibiliser aux qualités de ce patrimoine. Sempiternelle promesse, qui énonce les objectifs des concepteurs d’un parcours d’interprétation mais ne développe que rarement les attentes ou usages des publics.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Observation acoustique des chauves-souris
L’animal vit dans l’obscurité, il émet des sons inaudibles… Or, nanti de sens humains, l’observateur est mal à l’aise… Pendant longtemps, l’étude des chiroptères s’est effectuée ainsi et la méthode a permis de décrire et de définir les différentes espèces. Plus tard, dans les années cinquante et soixante, la contribution des spéléologues permet d’enrichir les acquis, même s’ils sous-estiment la faune forestière et anthropophile. Mais le véritable enrichissement des connaissances viendra d’une nouvelle technique : l’utilisation de la capture au filet.
Espaces naturels n°5 - janvier 2004
Emplois jeunes
Dès 1997, le rapport de Guy Hascoët « territoires, emploi et développement durable » donnait les grandes lignes de ce futur dispositif en mettant l’accent sur les besoins insatisfaits ou émergents, la combinaison du sectoriel et du transversal et l’inscription dans le développement durable. Ce dernier axe, surtout, traduit l’ambition du dispositif.
Espaces naturels n°5 - janvier 2004