C'est dit...

Installé depuis peu, ma première préoccupation, pour mon activité d'élevage ovin, est de trouver un équilibre entre la ressource dispo nible, le nombre de bêtes et la capacité du troupeau à tirer partie de celle-ci. Je fais pâturer mes brebis sur des végétations spontanées avant tout, en associant des passages en sous-bois de châtaigniers et des sous-bois sur lesquels je suis en phase de reconquête et d'amélioration.
L'enjeu étant de limiter le développement de certaines espèces comme la fougère, le prunellier ou encore le genêt à balais.
Benjamin Fouilleron, éleveur participant au Life+ Mil'Ouv. cf. p. 36

Agriculture et biodiversité sont indissociables. Nous travaillons depuis les années 90 avec la LPO et le PNR, par exemple sur l'éleveur et l'oiseau. La question de la
durabilité de la production est importants. Grâce à la complémentarité des pâturages, on gagne sur trois terrains: l'herbe, la biodiversité et le paysage. Les agriculteurs sont très attachés à cet esprit-là. Quand on voit des zones se refermer, ça ne satisfait personne. 
Odile Chancerelle, chambre d'agriculture de Maine-et-Loire.