Le Dossier
EEE
Des invasions et des hommes« Exotique », « envahissante », ces termes véhiculent des notions qui ne sont pas neutres. Dans le domaine des EEE, peut-être plus encore que dans tout autre domaine, le choix des mots est important...
Entomologiste et naturaliste, Vincent Albouy, auteur d’un ouvrage récent sur les espèces exotiques envahissantes (EEE)1, fait le point sur les définitions qui y sont liées. Cadrage lexical bien nécessaire à un sujet complexe, potentiellement polémique.
Plantes et animaux endémiques des territoires insulaires Outre-mer sont de plus en plus touchés par les EEE. Des plans de gestion existent, des programmes de maîtrise, voire d’éradication pour les plus problématiques, sont mis en oeuvre. Mais les moyens manquent. Et la tâche est colossale.
Outil réglementaire mis en place au niveau européen, une liste d’EEE « préoccupantes » a été établie en 2014. Elle comporte 49 espèces (26 animaux et 23 végétaux). Explications, et espèces en question...
Entre les premières interventions locales pour tenter d'éliminer certaines Espèces exotiques envahissantes (EEE) et la stratégie nationale en cours de mise en oeuvre, une longue maturation réunissant de nombreux et différents acteurs locaux et nationaux a été nécessaire. Voici un bref rappel historique pour tenter de mieux comprendre cette évolution.
Surveillance réglementaire et surveillance écologique sont les principales actions mises en oeuvre pour juguler les espèces exotiques envahissantes (EEE). Elles sont étroitement liées.
Piégeage et empoissonnement en poisson carnassier sont les méthodes de régulation de l’Écrevisse rouge de Louisiane (ERL) employées par le Parc naturel régional (PNR) de la Brenne. Une méthode couronnée de succès, qui implique la participation des propriétaires et nécessite une bonne communication.
De la prévention au contrôle et à la restauration, la recherche apporte son appui à la gestion des espèces exotiques envahissantes. Panorama des différents domaines d’intervention et applications.