Le Dossier
La nature sans frontière
Coopérer à l'international
Au quotidien, des expériences petites et grandes, soulignent l’importance de dépasser les barrières socioculturelles, de s’insérer dans la globalité des politiques publiques, de mettre les hommes, les sites et les données en réseau, de partager les fruits de ces rencontres… Julia Marton-Lefèvre, directrice générale de l’Union mondiale pour la nature, dit combien ces coopérations internationales sont déterminantes pour préparer l’avenir.
Démonstration à l’appui, Anada Tiéga plaide pour que les gestionnaires de terrain s’investissent davantage dans les travaux des conventions internationales.
Agents d’État, les points focaux interviennent pour faciliter la prise en compte de recommandations internationales dans leur pays. Leur efficience cependant est quelquefois mise en cause. Plusieurs programmes de renforcement de leurs compétences sont en cours.
Les parcs naturels régionaux développent un accompagnement technique et soutiennent les partenariats entre territoires étrangers. Les parcs s’impliquent dans la durée afin notamment qu’émergent des pouvoirs locaux démocratiques. Les fondements éthiques de cette coopération décentralisée sont l’égalité, la solidarité entre êtres humains et générations, la réciprocité, le respect du droit des États concernés.
Au-delà des projets, c’est la mise en cohérence et la mutualisation des ressources qu’il faut considérer.
Le système récifal de la Nouvelle-Calédonie a demandé une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour démontrer sa valeur universelle exceptionnelle, quatre critères ont été retenus : beauté naturelle exceptionnelle, exemples représentatifs des grands stades de l’histoire de la Terre, exemples représentatifs des processus écologiques et biologiques en cours et enfin habitats naturels importants pour la conservation in situ de la diversité biologique.
La politique européenne en matière d’environnement pour l’outre-mer en est à ses balbutiements, et pour cause : chacun de ses vingt-sept territoires1 est historiquement considéré à partir de ses spécificités, statutaires, géographiques ou nationales.
L’originalité de l’Observatoire des zones humides méditerranéennes réside dans sa finalité : sensibiliser la société à l’importance d’agir et mettre à la disposition des acteurs les éléments scientifiques nécessaires pour cibler leurs actions.
Comment un protocole de surveillance a donné naissance à un observatoire national puis à une coopération internationale.
Avant de mettre en place son réseau d’aires marines, le Québec a engagé des coopérations avec différents pays dont la France. Intérêts et retombées ? Rodolph Balej fait le point.
La coopération internationale se concrétise essentiellement via des projets financés par des bailleurs institutionnels. Cependant, les attentes des bénéficiaires du projet ne correspondent pas forcément à ceux du bailleur. Dès lors, comment réussir ?