
La protection de la nature a une histoire, partageons-la !
Sous le titre Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? Valérie Chansigaud, historienne de l’environnement, dresse un constat sans concession d’une situation qu’elle présente comme une exception française : nous autres Français, à la différence des pays anglo-saxons, avons un problème avec la nature, sa connaissance et sa protection. Elle appuie sa démonstration sur de nombreux exemples qui tendent à témoigner, historiquement, d’un moindre engagement des Français envers cette cause et d’un décalage de réalisations dans le temps.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Quand conservation rime avec insertion
La plupart des Réunionnais cultivent un amour certain pour leur patrimoine naturel, qui se caractérise par une biodiversité remarquable, bien conservée et un fort endémisme. Mais, dans une île où les indicateurs économiques et sociaux sont parfois alarmants, l’humain est naturellement rattrapé par l’urgence de « se débrouiller » au quotidien… nécessité faisant force de loi ! Et l’engagement pour la biodiversité n’est pas toujours prioritaire.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
« Être autonome et créative dans son travail, c'est nécessaire pour rester animée »
Marie Le Scanve aime exercer sa créativité. Dernièrement, c'est autour d'un bloc de 12,5 tonnes que l'animatrice de la Maison du littoral du site de Ploumanac’h, dans les Côtes-d'Armor, s'est entraînée. Un gros caillou. Fait du même granit rose que celui des rochers auxquels elle s'adosse tous les jours pour faire découvrir aux visiteurs ce site emblématique du nord de la Bretagne. Détachée en 2016 et 2017 par la mairie de Perros-Guirrec, l'animatrice de 44 ans a assisté, pendant un mois, le sculpteur Christophe Le Baquer sur le site de la Vallée des Saints à Carnoët.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Réseau : un animateur à la barre
Le métier d’animateur de réseau n’étant pas enseigné, des personnes d’horizons variées le pratique. Deux qualités indispensables : être à l’écoute et disponible. « On doit s’intéresser à l’humain, au-delà du sujet de travail,» affirme Adeline Destombes. Gunnel Fidenti confirme : « C’est un métier vraiment passionnant et très riche. Un poste complet qui demande beaucoup de polyvalence. Faire preuve de diplomatie, et savoir s’adapter au contexte. » Avec un corollaire : savoir gérer son temps.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
L’anthropologie pour mieux comprendre son territoire
Dans quel cadre êtes-vous amenée à travailler avec des gestionnaires d’espaces protégés ?
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Affirmer son ancrage territorial
Au début des années 2000, des éleveurs du Cantal se regroupent afin de mieux valoriser leur production de viande Salers. Se retrouvant autour des patrimoines fondateurs du Parc des Volcans d’Auvergne et le concept du développement durable qu’il défend, les éleveurs prennent contact avec le PNR pour solliciter la marque du Parc.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Se donner les moyens de faire bien
Son métier, c’est chargée de mission pêche, pas commerciale. Claire Laspougeas commence pourtant à bien connaître le sujet des marques et signes de qualité puisque le Parc naturel marin d’Iroise soutient depuis 2008 les pêcheurs d’ormeaux en apposant sur leurs produits une étiquette au logo du parc (voir ci-dessus). « Le but de la marque est d’installer une relation basée sur le gagnant-gagnant. Le pêcheur n’a pas vraiment encore de plus-value économique pour ce qui concerne le marquage de l’ormeau de Molène, mais il y a une valorisation de son travail, une reconnaissance.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014