Connaître le passé pour optimiser les choix de gestion
Composée d’une succession de buttes de sphaignes, de gouilles et de bas-marais alcalins, la tourbière des Renons1 compte parmi les sites les plus riches de l’Ain pour sa biodiversité. En particulier, le centre de la tourbière forme un petit plateau où se concentrent une bonne part des espèces remarquables. Avec 10 ans de recul, les suivis pratiqués à cet endroit avaient confirmé l’apparente stabilité de la végétation, d’où le choix de laisser cet espace évoluer librement (non-intervention).
Espaces naturels n°59 - juillet 2017
Ce qui se cache sous le paysage
En quoi consiste votre méthode pour identifier le patrimoine géologique d'un site naturel ?
La méthode décrite dans le Cahier de géologie s'adresse à tous, en particulier aux non-géologues. Elle permet, par le biais de questionnements très simples et progressifs, d'identifier les éléments géologiques, puis de repérer ceux qui peuvent être considérés comme du patrimoine.
Espaces naturels n°59 - juillet 2017
Évaluation du patrimoine naturel : où est le problème ?
Les évaluations du plan de gestion se résument la plupart du temps en une analyse de l’avancement des opérations (fait, pas fait, engagé, ...). Il manque tout le volet évaluation des résultats de la gestion et tout particulièrement de l’état de conservation du patrimoine naturel. Or, dans le contexte actuel, rendre des comptes sur les finances publiques, par une évaluation continue des résultats de la gestion va devenir une nécessité.
Espaces naturels n°49 - janvier 2015
Comment utiliser la télédétection ?
En Rhône-Alpes, la stratégie de préservation des pelouses sèches prévoit l’inventaire de ces milieux. Ils sont généralement réalisés par photo-interprétation puis par vérification sur le terrain.En sud Ardèche, où ces milieux ouverts et secs sont très répandus, la réalisation d’un inventaire par télédétection a été expérimentée en 2013, dans le cadre d’une collaboration entre le Cermosem (Université Joseph Fourier) et le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes. Cette démarche était ambitieuse car ces milieux sont très hétérogènes en termes de physionomie de végétation.
Espaces naturels n°49 - janvier 2015
Un trésor est caché dans le rucher-tronc
Les Cévennes abritent encore de nombreux ruchers-troncs. La plupart sont abandonnés, envahis par la végétation rudérale ou pillés par des promeneurs peu scrupuleux qui emportent les lauzes tabulaires les recouvrant. Quelques ruchers sont habités par des colonies d’abeilles, mais leur nombre ne cesse de régresser. Pourtant, conscients du trésor qui s’y cache, des apiculteurs passionnés veulent, avec l’aide du Parc national des Cévennes, maintenir ce mode d’élevage à côté de leurs ruches à cadre.
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Et si on créait un club nature ?
Pas besoin de créer une structure associative ! Il suffit d’adhérer à la fédération Connaître et protéger la nature, d’approuver la charte et de choisir un nom. C’est fait. Votre club personnel CPN est créé. Il ne vous reste plus qu’à vous retrouver en nature, le temps de l’envie ou du besoin… deux heures chaque mercredi ou une fois par mois, jeunes, adultes, familles, enfants. Certains clubs existent depuis plus de trente ans. Ici, les plus expérimentés accompagnent les novices. S’agit-il de promouvoir l’environnement ? De sensibiliser à la nature ? De former aux milieux naturels ?
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Les tests de puissance pour optimiser ses protocoles de suivis
En professionnel, le gestionnaire d’espaces naturels doit valider la pertinence des actions qu’il a mises en œuvre. Or, de nombreuses études révèlent l’absence fréquente de résultats statistiquement significatifs lors des évaluations. C’est pourquoi un protocole rigoureux et solide doit être élaboré. Le gestionnaire définira notamment des objectifs clairs et anticipera sur l’analyse afin que les données soient facilement exploitables.
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Qui peut sauver l’aigle de Bonelli ?
L’aigle de Bonelli est menacé. La question se pose d’autant plus crûment que, entre 2008 et 2010, cinq d’entre eux ont été retrouvés électrocutés dans une microzone, à l’est de Béziers (Hérault).
Espaces naturels n°34 - avril 2011
Le Field-map, une technologie mobile pour un suivi des données de terrain
Une réflexion visant à simplifier le suivi de données écologiques a été menée par l’Institut de recherche sur les écosystèmes forestiers de République tchèque. Le Field-map, technologie souple et flexible, a été développé à cette occasion. Elle permet d’effectuer collecte et cartographie des données à l’aide d’outils électroniques transportables sur le terrain.
Le système relie un ordinateur avec les appareils de mesures. Sur l’ordinateur, un logiciel (Field-map) associe un gestionnaire de base de données à un système d’information géographique (SIG).
Espaces naturels n°33 - janvier 2011
Inventorier les syrphes pour évaluer l’état de conservation d’un milieu
Elles ressemblent à des guêpes, ce n’en sont pas : les syrphes appartiennent à l’ordre des diptères1. Ces insectes, qui occupent des niches écologiques très diversifiées à l’état larvaire, ont permis de construire une méthode scientifique d’évaluation de l’état de conservation des habitats (cf. Espaces naturels n° 21).
Espaces naturels n°33 - janvier 2011
Impact sur l’environnement
Pourquoi mettre des éoliennes en mer ? Tout d’abord, il y a du vent et moins de turbulences qu’à terre… D’aucuns projettent même de coupler ces implantations avec des récifs artificiels, développant ainsi de véritables fermes marines qui contribueraient à enrichir le milieu halieutique et fourniraient une ressource facile à pêcher pour les populations côtières…
Chant des sirènes
ou réalité ?
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
Chasseurs et gestionnaires collaborent
Depuis les années 70, le marais Vernier a subi une mutation agricole profonde, affectant ses différentes zones de façon contrastée. Au nord, les terres les plus riches font l’objet d’une intensification agricole. Au sud, la déprise agricole touche les terrains plus humides qui s’enfrichent et offrent ainsi de nouveaux refuges pour les sangliers.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
Moins de sangliers après l’intervention d’archers
Un suivi des populations de sangliers a été réalisé sur la Réserve naturelle de Chérine (Indre) du 19 août 2004 au 12 mars 2005. Cette opération a consisté à dénombrer les individus présents en soirée (l’heure qui précède le coucher du soleil) depuis un poste fixe (l’observatoire de la queue de l’étang Ricot), au rythme d’une visite minimum par semaine. Trente-neuf séances ont ainsi été effectuées. Des observations complémentaires proviennent de l’ensemble de la réserve.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
L’enquête Sangliers
En juin 2004, les 325 Réserves naturelles ont été sollicitées pour répondre à une enquête. Un premier constat s’impose : sur 116 réponses recueillies, 45 (soit 38,79 %) estiment avoir des problèmes avec les sangliers. Parmi ces réponses positives, les dégâts causés aux espaces agricoles sont cités en priorité (77 %), viennent ensuite les dégâts sur les habitats (60 %), cf. tableau 1.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
Sécuriser les traversées de routes
Immanquablement, le gestionnaire qui souhaite ouvrir les milieux naturels au public se pose la question : comment minimiser le risque d’accident lors de traversées de routes par les randonneurs ? La difficulté prend corps, par exemple, lors de la réalisation d’un Plan départemental d’itinéraires de promenades et de randonnée (PDIPR) dont la compétence relève du Conseil général. En effet, certains circuits ne peuvent pas totalement exclure le passage à travers une zone de flux routier. Dans un tel cas, la réponse relève d’une méthodologie de travail.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
Protocole d’éradication du rat surmulot sur l’île de Tomé (Bretagne)
Les pollutions accidentelles type marée noire ont un impact important sur l’avifaune marine. Suite à la catastrophe de l’Érika, le Conservatoire du littoral a proposé à la fondation Total Fina Elf de développer un programme de réhabilitation des îles et îlots bretons favorables à la nidification des oiseaux marins. Depuis 2002, onze sites sont concernés par ce programme qui vise la restauration de la végétation suite à l’abandon des pratiques agricoles et à l’accumulation de déchets, mais également l’élimination d’espèces introduites1.
Espaces naturels n°8 - octobre 2004