Tourisme et biodiversité : quelle compatibilité ?
Les espaces naturels protégés ne sont pas tous égaux en termes d’accueil et de fréquentation touristique. Rares sont d’ailleurs ceux à se positionner en tant que destination à part entière, indépendamment de leur territoire d’appartenance. Historiquement considéré comme un élément perturbateur, le tourisme a légitimement suscité de la crainte.
Espaces naturels n°58 - avril 2017
La méthode coûts de points
A La Réunion, les plans de gestion de réserves naturelles ou biologiques consacrent une part importante aux plantes invasives, lesquelles constituent souvent la menace principale. Il faut alors préciser la liste des espèces présentes, étudier leur état d’invasion, dans la réserve, ailleurs sur l’île et dans le monde, et surtout établir des priorités d’actions. Ainsi, dans la réserve naturelle de Saint-Philippe Mare Longue et sa périphérie immédiate, cent une espèces végétales exotiques ont été recensées.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Prévenir les menaces pesant sur les sols
Huit principales menaces pèsent sur les sols. Ceux-ci y sont plus ou moins sensibles en
fonction de leurs caractéristiques intrinsèques, des conditions climatiques et de l’occupation du sol.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Pourquoi ne pas travailler ensemble ?
Entre les services d’État des Affaires maritimes et les gestionnaires d’aires marines, les incompréhensions perdurent encore. On aurait d’un côté les défenseurs du pêcheur contre ceux du poisson ? ! Ne le nions pas : les approches sont différentes. Confrontés à des soucis quotidiens, les gestionnaires d’une aire marine protégée attendent de l’administration d’État une assistance technique et juridique parfois, des contrôles toujours.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Maison de site, levier d’émotion
Mais qu’est-ce qu’une maison de site ? Un bâtiment dont l’objet est de présenter un espace naturel ou culturel ; un équipement qui dispose de fonctions d’accueil et de services ; un lieu, avant tout, d’initiation au territoire ou au site, un endroit utile et même nécessaire à son interprétation.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Les habitants dans le sillon des artistes
Le langage scientifique peine parfois à faire entendre l’importance de la biodiversité auprès de nos contemporains ? Qu’à cela ne tienne, utilisons le langage artistique, celui de l’émotion. Ajoutons-y quelques doigts d’originalité en faisant collaborer la population locale à l’élaboration d’une œuvre en rapport avec son histoire. On devrait bien ainsi parvenir à transmettre un message de sensibilisation à l’environnement aux habitants d’un territoire.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Le bois énergie sous conditions
Les Cévennes… ses espaces boisés1, isolés, malaisés d’accès… 30 000 hectares de forêts cévenoles sont ainsi mal, peu, difficilement exploités : ils manquent de débouchés pour des produits de faible qualité. Récemment cependant, la demande nouvelle en énergie renouvelable a changé la donne et plusieurs projets relatifs au bois énergie ont émergé. Précurseur (avec d’autres) de cette dynamique, le parc national peut dresser un premier bilan.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Suivre les relations ongulés-forêt
En Chartreuse, comme dans de nombreux autres massifs forestiers, la récente progression des populations d’ongulés sauvages s’est traduite par une plus forte sollicitation de leurs habitats naturels, en particulier les forêts.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Un couteau suisse
Comment sensibiliser les agriculteurs et agricultrices à la qualité écologique des milieux naturels qu’ils entretiennent ? La question s’est posée quand, en 1993, la Suisse a choisi de verser des compensations financières à ceux qui s’engageaient dans une exploitation extensive, en vue de favoriser la biodiversité.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
User des mares
Comblement volontaire ou absence d’entretien… La perte de nombreux usages anciens a provoqué une disparition progressive des mares avec, pour conséquence, la raréfaction de nombreuses espèces animales et végétales inféodées. Œuvrant à contre-courant, le parc naturel régional des Caps et marais d’Opale et trois groupements d’intérêt cynégétique1 (GIC) tentent depuis 2000 d’inverser la tendance… Ils cherchent notamment à rendre aux mares leur fonction d’abreuvement du bétail dans les pâtures localisées loin des sièges d’exploitation.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008