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Gwénaëlle Plet

 

Gwénaëlle Plet ne s'ennuie pas dans son travail. Et pour cause, elle pense qu'il y a encore tout à inventer. Celle qui, à 47 ans, co-anime le réseau Éducation Pyrénées vivantes, hébergé et animé par la LPO1 , estime que « le champ des possibles dans l'éducation à l'environnement est encore très large pour trouver des méthodes attractives, plaisantes, capables d'éveiller et de réveiller le public ».

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Portrait
© LPO

© LPO

La météo des oiseaux, sensibilisation 2.0

 

Parfois, il suffit de trouver le bon outil pour que le message passe. Pour la météo des oiseaux, tout commence en fin de printemps 2015. Le contexte est relativement tendu car les acteurs de la glisse de la Narbonnaise redoutent la fermeture des accès motorisés à leurs spots de pratique. C’est à ce moment-là que Michael Gas, un pratiquant de windsurf blogueur, contacte Kattalin Fortuné- Sans au PNR de la Narbonnaise en Méditerranée, pour comprendre quels sont ces enjeux de nature si importants invoqués par les « écolos » sur les plages de la Narbonnaise.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Accueil - Fréquentation
Le dérangement des oiseaux dépend des lieux et varie d'une année sur l'autre. © PNRNM

Apprendre en faisant

 

Il existe de nombreux moments où les citoyens se réapproprient l'activité politique au sein de leur territoire et acquièrent, dans le même temps, de nouveaux savoirs ou de nouvelles compétences. Mobilisés pour contester un projet d’aménagement ou d’exploitation de ressources naturelles, ou bien invités à une procédure participative comme une consultation d'usagers (voir ci-dessous), ils entrent alors en situation d’enquête, au cours de laquelle ils compilent des informations, construisent un savoir sur un enjeu, débattent, entrent en conflit, argumentent, tentent de s’accorder...

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Pédagogie - Animation
Mobilisation contre le gaz de schiste en Ardèche.

Mobilisation contre le gaz de schiste en Ardèche. © Olivier Sébart

Fédérer autour d'une espèce : comment faire et quelles sont les limites ?

 

La première clé de réussite d’une mobilisation autour d'une espèce, réside sans doute dans l'image de l'espèce elle-même. Concernant la Grue cendrée, nous sommes en présence d’une espèce majestueuse qu’il est possible d’aborder sans passion, si ce n’est celle de mieux la connaître et l’observer. L’espèce est strictement protégée, elle n’occasionne aucun dégât à ce jour sur les cultures de la région, l’occupation des dortoirs n’entrave pas les activités civiles et militaires en place. Pour autant, les enjeux de conservation sont réels.

Espaces naturels n°55 - juillet 2016

Pédagogie - Animation
Grue cendrée

La Grue cendrée se reproduit de l’Europe du nord-est à la Sibérie et hiverne dans le sud-ouest de l’Europe ainsi qu’en Inde et en Chine. © PNR des Landes de Gascogne

Un festival pour faire aimer la nature par tous

 

« Mais restez sérieux, un festival pour montrer les « petites plantes » et les « petits oiseaux », ça ne peut pas marcher ! » C’est comme cela qu’un projet de festival nature peut débuter, comme ne jamais voir le jour. Ce fut aussi le cas pour le festival Natur’Armor porté par l’association VivArmor Nature. Organisé chaque année en Côtes d’Armor avec pour unique objectif de faire découvrir la biodiversité bretonne au plus grand nombre, cet événement vient de fêter ses dix ans et, par la même occasion, accueillir son 50 000e visiteur

Espaces naturels n°55 - juillet 2016

Accueil - Fréquentation
Festival Natur’Armor

Atelier jeune public lors du festival Natur'Armor porté par l'association VivArmor. © Pauline Delaunay

Jean-Paul Crampe

 

La montagne est son domaine. JeanPaul Crampe a beau être à la retraite depuis quelques mois, il retourne quasiment chaque jour sur le terrain. Il est entré au Parc il y a plus de quarante ans et signe une carrière marquée par le goût d'en savoir plus et de transmettre les connaissances.

Portrait
Jean-Paul Crampe, ancien chef de secteur au Parc national des Pyrénées

Accepter un espace public redessiné

 

Tolérer les herbes aux pieds des murs, désacraliser le trottoir, s’approprier l’espace public, etc. Quelle meilleure approche que le street art pour changer les perspectives de nos rues ? En effet, par habitude, l’herbe a perdu sa place dans l’espace urbain. Elle y est devenue une « mauvaise herbe » indésirable voire un signe de saleté. Ce qui est une difficulté­ quand on a pour objectif de limiter l'usage des pesticides – pour, en l'occurrence, prévenir les risques de transfert de contaminants vers les zones humides littorales.

Pédagogie - Animation

Collage sur les murs d'un centre social à partir de photos prises lors d’une balade botanique sur le site des salines de Villeneuve (site du Conservatoire du littoral) animé par le Siel et le CEN Languedoc-Roussillon. © Julien CAUCAT - Siel

Un séjour pour renouer avec notre milieu naturel

 

Le but premier de nos sorties consiste à faire revivre un lien avec la nature, pas toujours très présent dans nos quotidiens de plus en plus urbains. Structure spécialisée dans l'écotourisme depuis 2008, Oxalys Randonnées invite le grand public à la découverte des milieux naturels en moyenne et haute montagne. Cela consiste dans un premier temps à renouer avec des choses simples : réapprendre à marcher dans une bonne position afin de bien gérer son effort, écouter, regarder, sentir.

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Du temps est nécessaire pour que le silence s'installe progressivement lors de la marche. © Oxalys

Du temps est nécessaire pour que le silence s'installe progressivement lors de la marche. © Oxalys

Géraldine Le Duc

 

Depuis toute petite, Géraldine est passionnée par la faune. Elle est d'ailleurs devenue biologiste, et travaille comme chercheur. Mais sans contact avec la nature, pas possible de vivre sereinement. Elle commence donc par militer à la LPO, puis s'investit dans la photo. C'est sa façon de faire vivre sa passion naturaliste. « Je n'ai pas d'espèce de prédilection. Je pourrais rester des heures sur un passereau.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Portrait
Géraldine Le Duc, photographe naturaliste

Tout schuss, sans déranger

 

La démarche que je développe au travers de mes interventions et des outils que j'utilise part du constat que la contrainte et les interdits, même expliqués, ne sont pas suffisants à une bonne sensibilisation. Elle donne souvent lieu à un sentiment de brimade et de frustration chez les usagers du milieu.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Pédagogie - Animation
Le contact humain est le meilleur vecteur des messages de sensibilisation

Le contact humain est le meilleur vecteur des messages de sensibilisation © Le Dauphiné Libéré / J.-B. Vigny

Analyser la fréquentation à l'échelle du territoire

 

Pour développer des projets en cohérence avec la préservation et l'accueil, il faut étudier la fréquentation à l'échelle du territoire. En s’appuyant sur ces étude, le gestionnaire du Grand Site de France Baie de Somme a ainsi pu envisager la réorganisation des accès, la création de nouvelles offres, le calibrage de plusieurs aménagements. En d'autres termes, une étude globale était plus judicieuse que plusieurs localisées à une échelle projet.
La première étude qui a été conduite, en 2001, a servi de base.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

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Enquête qualitative sur les sites

Avant de lancer un programme de sciences participatives...

 

A côté de programmes mobilisant les réseaux d’amateurs éclairés réunis au sein des associations naturalistes, les sciences participatives proposent aux citoyens, même novices, de produire des données intéressant la science dans le domaine de la biodiversité.
Cette dynamique, arrivée en France au milieu des années 2000, soulève un grand enthousiasme et de nombreux acteurs, dont les gestionnaires d’espaces naturels, réfléchissent à se doter de tels programmes.

Espaces naturels n°44 - octobre 2013

Pédagogie - Animation

Rave party : le gestionnaire en première ligne

 

Vendredi 29 avril 2011, il est vingt-deux heures, quatre mille personnes s’installent sur la Réserve naturelle nationale des Coussouls de Crau : elles sont venues participer à une rave party. Avec elles, ce sont également mille véhicules qui stationnent hors piste. Le samedi puis le dimanche qui suivent, les gestionnaires d’espaces naturels sont alors en première ligne pour tenter de limiter les atteintes au milieu, pour tenter de protéger les brebis et la bergerie datant du 19e siècle.

Espaces naturels n°44 - octobre 2013

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