Le Dossier

Plantes envahissantes

Que faire ?
Plantes envahissantes

Xénophobie naturaliste ou réel danger pour les écosystèmes ? Les introductions d’espèces sont la deuxième cause d’appauvrissement de la biodiversité, juste après la destruction des habitats. Certes, le problème n’est pas récent mais le nombre d’introductions s’accroît. La défense de la biodiversité n’est d’ailleurs qu’un des aspects du problème. Les plantes envahissantes engendrent d’autres nuisances dont l’impact sur la santé. En réalité, nous manquons encore de connaissances sur la question : la recherche sur le fonctionnement des écosystèmes doit se développer.

L’arrachage de la peste

Pour lutter contre la griffe de sorcière, le Parc national de Port-Cros a mené des opérations d’arrachage. Suivis et résultats…

Tous contre Lippia

Tout d’abord mobiliser contre Lippia : fédérer les agriculteurs, éleveurs, écologistes, gestionnaires, pépiniéristes. Ensuite… préciser l’étendue de l’invasion. Puis agir. Voici comment…

Arracher une si jolie plante

Pour éviter la propagation des espèces, il faut absolument convaincre le grand public.

Jussie : l’option préventive

Mosaïque de milieux humides complémentaires, les marais briérons (20 000 ha) représentent un intérêt écologique remarquable inscrit aux inventaires Znieff/Zico et à la convention de Ramsar. Aux enjeux de conservation de ce patrimoine naturel s’ajoutent des enjeux culturels tant les usages coutumiers perdurent sur ces marais. La colonisation de ces espaces par la jussie (Ludwigia sp) menace les équilibres écologiques et les usages.

Méthodologie

La question des plantes envahissantes débute toujours par la même question : « Quelle est la gravité de la situation ? » Faut-il éradiquer la plante et... est-ce possible, ou doit-on la maintenir à un niveau de présence acceptable ? Seul un diagnostic permet de répondre sereinement à ces questions. Il permet en outre d’envisager l’avenir et de préparer un suivi adapté à l’objectif poursuivi.