
Gestionnaires et étudiants : une coopération en faveur de l'Iberis
C'est en 2010 que la gestion du petit site naturel de Bonbouillon, en Isère, a été mise en place. L'objectif était de permettre le maintien de l'Iberis de Timeroy, classée vulnérable en France métropolitaine (voir encadré p.54). L'association Lo Parvi est à l'origine des démarches auprès du propriétaire et du département de l'Isère, qui ont permis de mettre en place une gestion originale, intégrant des étudiants de l'Institut de l'environnement et des technologies (IET) de Lyon.
Espaces naturels n°66 - avril 2019
Gestionnaires et botanistes au chevet du Glaïeul des marais
Tout a commencé en 1999, dans les prairies humides de l’Ain et de la HauteSavoie. Des naturalistes des Conservatoires d’espaces naturels (CEN) se mirent à l’œuvre parmi les herbes trempées de rosée pour compter le nombre de pieds fleuris de glaïeul. La tâche pouvait paraître titanesque. Pourtant, on ne recensa que 6 000 tiges fleuries. Une situation alarmante, sachant que la région Rhône-Alpes héberge l’essentiel des populations !
Espaces naturels n°63 - juillet 2018
« Nous avons évalué notre plan de gestion »
La délégation Basse-Normandie du Conservatoire du littoral1 a entrepris dès 1989 de doter les sites de plans de gestion afin de mieux connaître son patrimoine, les usages, optimiser la programmation de ses investissements et améliorer la communication envers ses partenaires institutionnels, techniques et financiers. S’est alors posée la question du renouvellement quinquennal de ces documents et de leur évaluation en évitant de prendre trop de retard. Le plus simple était de suivre fidèlement les protocoles décrits dans les méthodes classiques d’évaluation.
Espaces naturels n°18 - avril 2007
Course de fond pour l’apron
Toute action de sauvegarde d’une espèce est, nécessairement, une course de fond. Longueur de temps et partenariats multiples apparaissent comme les ingrédients de base. « Sprinter s’abstenir » pourrait-on dire, pour poursuivre l’image. L’opération, ou plutôt les opérations menées en faveur de l’apron n’échappent pas à l’adage. Et si, aujourd’hui, l’espèce a quelques chances de survie, il faut retenir qu’elles résultent d’un très long processus qui démarre vers 1975 et nécessite une mobilisation tenace d’acteurs d’horizons divers.
Espaces naturels n°18 - avril 2007