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Évolution adaptative

 

L’évolution darwinienne des organismes est à l’origine de toute la biodiversité et continue à opérer. Cette évolution joue un rôle particulier parmi l’ensemble des processus gouvernant les dynamiques écologiques. D’une part, les changements évolutifs déterminent les caractéristiques des organismes, leur phénotype (les traits que l’on voit comme, par exemple, leur taille, leur stratégie de reproduction) et, indirectement, les relations qu’ils nouent avec d'autres organismes.

Espaces naturels n°68 - octobre 2019

Des mots pour le dire
Par Sébastien Barot, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD)

Par Sébastien Barot, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD)

Nouvel écosystème

 

Le concept de nouvel écosystème (novel ecosystem) a été exposé en 2006 par Richard Hobbs, chercheur à l’université de Murdoch en Australie et pionnier de la recherche en écologie de la restauration*. Les nouveaux écosystèmes possèderaient de nouvelles combinaisons d’espèces n’ayant jamais existé auparavant, mais dont les interrelations assureraient, comme des écosystèmes classiques, leur auto-organisation, fonctionnalité et dynamique.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Des mots pour le dire
Thierry Dutoit, directeur de recherches au CNRS, Institut méditerranéen de biodiversité et écologie, IUT d’Avignon.

Thierry Dutoit, directeur de recherches au CNRS, Institut méditerranéen de biodiversité et écologie, IUT d’Avignon.

L’objectif de non-perte nette

 

Transformer les écosystèmes, les détruire, tout en conservant la biodiversité ; quelle idée ! Sorti de son contexte, l’objectif politique de « no net loss » est saugrenu. Pourtant, lorsque nous observons l’état actuel de la biosphère, cet objectif fait sens. Voyons plutôt. On estime que plus de 80 % de la surface terrestre ont été modifiés par les activités humaines.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Des mots pour le dire

Capacité d’accueil

 

La traduction d’un terme anglais fait souvent perdre une partie de ses nuances (durable = sustainable ?). Pourtant, le passage de carrying capacity à « capacité d’accueil » est plutôt un gain : la traduction-calque (capacité de charge) résulterait en effet d’une simple équation indiquant « combien il faut de petits Attila pour que l’herbe ne repousse plus » ou, comme dit le Muséum, quel niveau de « perturbation anthropique » va défier la résilience du milieu.

Espaces naturels n°36 - octobre 2011

Des mots pour le dire