Gestionnaires et étudiants : une coopération en faveur de l'Iberis
C'est en 2010 que la gestion du petit site naturel de Bonbouillon, en Isère, a été mise en place. L'objectif était de permettre le maintien de l'Iberis de Timeroy, classée vulnérable en France métropolitaine (voir encadré p.54). L'association Lo Parvi est à l'origine des démarches auprès du propriétaire et du département de l'Isère, qui ont permis de mettre en place une gestion originale, intégrant des étudiants de l'Institut de l'environnement et des technologies (IET) de Lyon.
Espaces naturels n°66 - avril 2019
Des solutions locales pour les aires marines
Le premier défi des aires marines gérées localement est de concilier sécurité alimentaire et conservation de la biodiversité. En effet, de nombreuses personnes dépendent de la pêche comme principale activité de subsistance. Les solutions envisagées pour réduire la pression de la pêcherie traditionnelle sur les écosystèmes (surexploitation, pêche à la dynamite, etc.) doivent prendre en compte également la lutte contre la pauvreté. Or la course à la création de réserves marines ou de parcs protégés soulève des questions sur leur efficacité et leur éthique.
Espaces naturels n°66 - avril 2019
La biodiversité, une priorité pour la Commission
En ouverture de ce numéro d’Espaces naturels, je salue le savoir-faire des acteurs français de la préservation de notre patrimoine naturel et leur engagement crucial au regard des évolutions alarmantes transcrites par les indicateurs de biodiversité.
Espaces naturels n°66 - avril 2019
Le fleuve Sénégal pleure ses écosystèmes
Les pays riverains du fleuve Sénégal, tous, ont ratifié plusieurs conventions internationales. Elles les engagent au maintien et à la protection des écosystèmes.
Il est vrai, en effet, que les écosystèmes de la vallée du fleuve Sénégal, vaste plaine d’inondation sahélienne, sont le siège d’une production biologique très importante et qu’ils génèrent des ressources naturelles et économiques majeures dans une région où les pluies sont rares.
Espaces naturels n°20 - octobre 2007
Fraïsse-sur-Agout se chauffe au bois
Si elle ressemble à beaucoup d’autres collectivités de moyenne montagne, Fraïsse-sur-Agout (Hérault) cultive sa différence en forêt. Non parce qu’il s’agit de taillis de hêtres (80 %), de boisements de pins et d’épicéas (20 %), mais parce la commune a choisi d’utiliser ce « capital » pour chauffer plusieurs bâtiments municipaux. Ainsi, depuis 2003, des plaquettes de bois déchiqueté viennent alimenter un réseau de chaleur installé en remplacement du chauffage électrique.
Espaces naturels n°20 - octobre 2007