
L’envol des syrphes
La famille des syrphes1 associe des caractéristiques biologiques et écologiques propres, mais aussi des éléments opérationnels qui en font un groupe remarquable dans l’évaluation écologique. En comparaison avec d’autres groupes
d’insectes, cette conjonction semble actuellement unique.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
La méthode coûts de points
A La Réunion, les plans de gestion de réserves naturelles ou biologiques consacrent une part importante aux plantes invasives, lesquelles constituent souvent la menace principale. Il faut alors préciser la liste des espèces présentes, étudier leur état d’invasion, dans la réserve, ailleurs sur l’île et dans le monde, et surtout établir des priorités d’actions. Ainsi, dans la réserve naturelle de Saint-Philippe Mare Longue et sa périphérie immédiate, cent une espèces végétales exotiques ont été recensées.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Prévenir les menaces pesant sur les sols
Huit principales menaces pèsent sur les sols. Ceux-ci y sont plus ou moins sensibles en
fonction de leurs caractéristiques intrinsèques, des conditions climatiques et de l’occupation du sol.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Fonctionnalité écologique des milieux naturels
Créée il y a 7 500 ans par l’élévation du niveau des mers (+ 120 mètres par rapport au niveau marin de la dernière époque glaciaire), la baie du Mont-Saint-Michel a évolué au rythme d’un processus sédimentaire toujours actif qui permet des dépôts actuels de près de 1,5 millions de mètres cubes de tangues 1 et de sables fins. À la périphérie de la baie, les tangues se couvrent d’une végétation de plantes résistantes au sel (les halophytes 2) formant des marais salés dont la progression est estimée à 25-30 hectares par an.
Espaces naturels n°11 - juillet 2005
La diversité lichénique, une richesse à sauvegarder
Les lichens résultent de l’association de deux éléments vivants : un champignon et une algue, son partenaire chlorophyllien. Nous sommes donc en présence d’un organisme symbiotique.
Espaces naturels n°6 - avril 2004
Les lichens marqueurs biologiques
Organismes pionniers et colonisateurs, les lichens n’en sont pas moins extrêmement exposés. Dépourvus de racines ou de fonctions respiratoires, ils vivent sous la dépendance des apports atmosphériques ou des eaux de ruissellement. Ils se nourrissent, sans protection, de tout ce que leur offre leur environnement. Ils sont donc directement sensibles à toutes ses modifications : aménagements, débroussaillages, agriculture, fréquentation touristique, exploitation forestière ou encore pollution. Leur constitution symbiotique renforce cette fragilité.
Espaces naturels n°6 - avril 2004