Changer d'échelle pour concilier accueil et protection
« Depuis certains points de vue, on ne voit que la dune, la forêt et la mer... Ces espaces sont vraiment splendides ! » Même si le littoral aquitain fait son quotidien, Guillemette Rolland, du Conservatoire du littoral, reste très touchée par la beauté des paysages des bords de mer qu'elle préserve. C'est qu'il aurait pu en être tout autrement pour cette longue et large bande côtière allant de la Pointe de Grave jusqu'à la frontière espagnole, préservée du béton et du bitume.
Espaces naturels n°57 - janvier 2017
Le chemin de Stevenson génère près de trois millions d’euros de retombées économiques
Les espaces naturels génèrent des retombées économiques au-delà de leur propre périmètre. Mais combien, comment, où, et qui en profite ?
Une étude nous éclaire. Destinée à connaître l’impact économique du sentier de Stevenson, lequel court sur 250 km entre le Puy en Velay et Alès, elle montre que le randonneur type est un Français de cinquante-trois ans. Qu’il marche entre mai et septembre, pendant neuf jours et choisit la demi-pension. Voilà pour le public cible.
Espaces naturels n°35 - juillet 2011
Pas sans les populations locales
Chutes du Carbet, Soufrière, Cascade aux Écrevisses… Destination Guadeloupe ! Au cœur du Parc national, transitent ainsi 500 000 visiteurs par an, invités à une visite responsable préservant les ressources et le bien-être des populations.
Le parc, pourtant, souhaitait dépasser cette notion d’écotourisme et s’orienter vers le tourisme durable. Un concept plus exigeant puisqu’il s’agit de « préserver à long terme les ressources naturelles, sociales et culturelles, contribuer au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent dans ces espaces ».
Espaces naturels n°25 - janvier 2009
Journées sans voiture
Tous les jours, dans les gorges du Verdon, entre 500 et 1 000 véhicules individuels se pressent pour parcourir la route des crêtes. En septembre 2003 et 2004, puis en juillet 2006, c’est-à-dire en période de plus forte affluence, quatre journées expérimentales sont alors successivement organisées. Leur objectif : des journées sans voiture. Un arrêté du conseil général ferme la route (départementale) aux véhicules individuels à moteur et la route des crêtes ne devient accessible que par navette, mise en place pour l’occasion, ou par des moyens non motorisés.
Espaces naturels n°19 - juillet 2007