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Un été de contrastes pour la biodiversité

 

Été de contrastes ! Été de prise de conscience ? Voilà comment je résumerais ces trois derniers mois. Alors même que toutes les études montrent un recul sans appel de la biodiversité, quand toutes les espèces dites ordinaires se raréfient dans nos campagnes, le ministre Nicolas Hulot a lancé un plan sans précédent pour la biodiversité. Les Parcs naturels régionaux (PNR) alertent depuis longtemps les pouvoirs publics sur la situation qui se dégrade. L’originalité des PNR c’est de défendre une certaine vision de l’interdépendance entre l’Homme et la Nature.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Édito

Par Michaël Weber, président de la Fédération
des Parcs naturels régionaux de France,
président du Parc naturel régional des Vosges du Nord,
maire de Woelfling-lès-Sarreguemines

Mobiliser l'économie

 

L'économie occupe une place importante dans la justification, la formulation et la contestation des politiques de conser­vation depuis plusieurs décennies. Elle est particulièrement présente dans les réorientations récentes de l'action publique en matière de biodiversité. Elle est ainsi invoquée dans le diagnostic porté sur les problèmes, la définition de priorités d'action et le choix des moyens mis en œuvre pour y faire face.

Espaces naturels n°55 - juillet 2016

Édito
Valérie Boisvert

Oser se perdre

 

Les sentiers sont le territoire de l’Homme dans la nature depuis un temps immémorial, seul leur usage change. Les sentiers, autrefois à vocation essentiellement économique, liaisons entre communautés, travaux en milieu rural, transhumance, ne sont pas toujours adaptés à leur nouvelle fonction sociale (détente, loisirs, tourisme itinérant).
Faut-il adapter en conséquence le tracé de certains itinéraires afin de prendre en compte la protection d’un milieu naturel fragile et la sauvegarde des activités traditionnelles ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Édito

Par Jean-Claude Lefeuvre

 

On sait aujourd’hui qu’un faible pourcentage d’espèces exotiques devient envahissant et pose problème : sur quelque 100 espèces introduites, 10 en général se maintiennent et une seule prolifère. Une partie des espèces introduites s’adapte difficilement au nouvel habitat qu’on leur impose : elles peuvent alors disparaître très vite ou rester cantonnées là où on les a introduites, c’est-à-dire très souvent dans les parcs et jardins. Seules les espèces agressives sur le plan démographique doivent être contrôlées, or on sait rarement maîtriser leur extension.

Espaces naturels n°5 - janvier 2004

Édito