L’anthropologie pour mieux comprendre son territoire
Dans quel cadre êtes-vous amenée à travailler avec des gestionnaires d’espaces protégés ?
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Se donner les moyens de faire bien
Son métier, c’est chargée de mission pêche, pas commerciale. Claire Laspougeas commence pourtant à bien connaître le sujet des marques et signes de qualité puisque le Parc naturel marin d’Iroise soutient depuis 2008 les pêcheurs d’ormeaux en apposant sur leurs produits une étiquette au logo du parc (voir ci-dessus). « Le but de la marque est d’installer une relation basée sur le gagnant-gagnant. Le pêcheur n’a pas vraiment encore de plus-value économique pour ce qui concerne le marquage de l’ormeau de Molène, mais il y a une valorisation de son travail, une reconnaissance.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Améliorer les pratiques par l’engagement
Répondant aux principes de gestion d’une réserve de biosphère, la charte d’engagement ne sera pas une marque. Elle devra être co-construite avec les partenaires du territoire, elle devra constituer une forme de contractualisation entre un acteur socio-économique qui prend des engagements volontaires (et à sa portée) et le coordinateur de la réserve de biosphère, qui s’engage à donner un droit d’usage de la mention spéciale à l’acteur.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Jouer la complémentarité
Dans le cas de fromages et produits laitiers fermiers sur le Parc du Vercors, 9 producteurs fermiers nous montrent l’intérêt de la bonne cohabitation entre une AOP et la marque Parc.
Le Bleu du Vercors-Sassenage a obtenu l’appellation d’origine en 1998. Son aire de production est entièrement dans le périmètre du Parc du Vercors.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Affirmer son ancrage territorial
Au début des années 2000, des éleveurs du Cantal se regroupent afin de mieux valoriser leur production de viande Salers. Se retrouvant autour des patrimoines fondateurs du Parc des Volcans d’Auvergne et le concept du développement durable qu’il défend, les éleveurs prennent contact avec le PNR pour solliciter la marque du Parc.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Une stratégie de management durable des territoires
1 - GARANTIR LA PROMESSE DE LA MARQUE ET SON BON FONCTIONNEMENT EN INTERNE
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Valoriser, mais sans dénaturer
Ce sont des étudiants de master qui ont été mandatés pour étudier la possibilité de créer une marque liée à la reconnaissance du territoire au programme l’Homme et la biosphère de l’UNESCO. Leur questionnement : « en quoi l’utilisation de la renommée de l’UNESCO peut-elle aider les agriculteurs à mieux se distinguer sur le marché national ? ».
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Faire profiter de sa notoriété
La marque ? Les parcs nationaux ne sont pas tombés dedans quand ils étaient petits, bien au contraire ! Dans la loi de 1960, l’article R 331-67 du code de l’environnement avait instauré un système de protection des dénominations des établissements publics, qui prévoyait même une sanction pénale en cas d’utilisation du nom d’un parc national sans autorisation du directeur. La loi de 2006 est revenue sur cette disposition(*).
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Ne pas faire le label de trop
Jusque dans les années 90 les socio-professionnels, sans effort particulier, bénéficiaient d’un retour d’image positif de leur territoire, qui valorisait ainsi assez naturellement leurs produits, leurs services et leur savoir-faire au regard d’un nombre grandissant de consommateurs. Depuis, nous constatons le besoin de faire savoir plus encore que la Camargue est en capacité d’améliorer ses pratiques. Cela passe, selon nous, par des signes, marques ou labels, d’autant que l’économie positionne aujourd’hui chaque acteur économique au coeur de son territoire et de ses atouts.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
wwoofing
Les professionnels de la nature et les agriculteurs bio ont de nombreux dossiers en commun. Les wwoofer (world wide opportunities on organic farms) se rencontrent de plus en plus sur les exploitations, donc aussi dans les espaces naturels. Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Le wwoofing est un mouvement né en Angleterre il y a 40 ans. Il se pratique en France, de façon alternative, depuis une vingtaine d’années. La création de l’association française remonte à 2007.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Au pays de la conservation
Dans l’histoire récente de la protection de la nature, la Nouvelle-Zélande occupe une place de choix. Ici se sont forgés bon nombre de concepts, de techniques et d’idées qui ont propulsé ce mouvement dans la modernité. La conservation y est née. Un mot qui s’est peu à peu émancipé du registre culturel et muséographique, et qui a rejoint le terme « patrimoine » dans une acception plus large.
LE PRAGMATISME DE L’URGENCE
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Pas de perte en ligne pour la biodiversité
La Région Nord Pas-de-Calais est une des régions les plus densément peuplées et très marquée par l’urbanisation, ce qui se traduit par une forte présence d’infrastructures liées aux activités humaines (autoroutes, voies ferrées, réseau de transport d’électricité). Une surface importante quadrillant l’ensemble du territoire régional est concerné, ce qui n’est pas sans conséquence sur les espaces qu’ils traversent et notamment les espaces naturels (fragmentation des habitats, création d’obstacles, rupture de continuités écologiques...).
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Approche paysagère – approche écologique : même combat ?
Urbanisation, intensification des pratiques agricoles induisant une disparition des prairies au profit des cultures et la suppression des éléments fixes du paysage (haies, mares, fossés, talus, murets de pierres sèches…), déforestation, enrésinement, gestion en futaie régulière de certains peuplements monospécifiques provoquant des coupes à blanc, fragmentation des milieux naturels par des infrastructures linéaires, manque d’entretien des milieux agro-pastoraux induisant une fermeture des paysages, pollution lumineuse.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Geotrek : tout sur les sentiers... en ligne
« Dès le départ, nous avons pensé le projet pour qu’il puisse être déployé dans d’autres structures dans des contextes différents des notres, » se souvient Camille Monchicourt, géomaticien et responsable du pôle système d’informations au Parc national des Écrins. Il a coordonné la création d’un outil, conçu avec deux autres parcs nationaux et aujourd’hui potentiellement enrichi par d’autres structures.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
« Lacs sentinelles » : gérer des impacts locaux en réseau
Loin de l’image de nature préservée que l’on a pu souvent leur attribuer, les lacs d’altitude subissent des pressions directes liées aux activités locales, et d’autres moins visibles, plus diffuses, liées aux changements planétaires. Améliorer la compréhension du fonctionnement de ces lacs, et les menaces qui pèsent sur leur fonctionnement, voilà des objectifs prioritaires pour les gestionnaires. « Comprendre pour conserver » est plus que jamais d’actualité.
LES ENJEUX DE FONCTIONNEMENT DES LACS D’ALTITUDE
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Investir la compétence « gestion des milieux aquatiques »
Depuis 1992, le syndicat mixte du Parc naturel régional du Haut-Jura conduit sur son territoire une politique de gestion des cours d’eau. Cette décision fait suite aux graves inondations, érosions de berges et destructions d’ouvrages intervenues en 1990 et 1991 lors de deux crues cinquantenales. De 1994 à 1999 le PNR a ainsi assuré la maîtrise d’ouvrage du premier contrat de rivière de Franche-Comté concernant la Bienne et l’Orbe.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Réseau : un animateur à la barre
Le métier d’animateur de réseau n’étant pas enseigné, des personnes d’horizons variées le pratique. Deux qualités indispensables : être à l’écoute et disponible. « On doit s’intéresser à l’humain, au-delà du sujet de travail,» affirme Adeline Destombes. Gunnel Fidenti confirme : « C’est un métier vraiment passionnant et très riche. Un poste complet qui demande beaucoup de polyvalence. Faire preuve de diplomatie, et savoir s’adapter au contexte. » Avec un corollaire : savoir gérer son temps.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Une galerie éphémère pour sensibiliser à la nature
Sensibiliser le public à la conservation de la nature et à notre travail de gestionnaire d’espaces naturels demande beaucoup d’énergie pour un résultat souvent peu convaincant. Ceci est d’autant plus vrai quand on cherche à toucher un public moins habitué à fréquenter nos espaces, tel que le public citadin.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
DU GREENWASHING AU VERDISSEMENT
Loin de nous l’idée de penser que les actions en faveur de l’environnement ne sont que le fruit d’intentions vénales. Cependant, la pléthore d’initiatives, se révélant être davantage des baudruches dégonflées que de véritables actions en faveur de l’environnement, ne se confronte que très rarement à une opposition citoyenne. Cette hypermédiatisation de fausses initiatives environnementales, nulles par les effets directs mais désastreuses par les effets médiatiques induits, se devait de trouver un nom.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Des marques au service d’objectifs stratégiques
Aux côtés des signes d’identification de l’origine et de la qualité (AOC, IGP, AOP, Label rouge, AB…), les marques de « reconnaissance » telles que Produit en Bretagne, Bienvenue à la ferme, Sud Ouest, Gîtes de France, Bistrot de pays, Villes et villages fleuris se multiplient dans tous les secteurs, du produit alimentaire à la prestation d’hébergement ou de loisir.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Valoriser l’activité économique pour enrichir un patrimoine
Les signes de reconnaissance sont nombreux et en particulier dans le domaine des promesses territoriales. Ils répondent à des besoins exprimés par des entreprises dans la recherche d’une plus grande valorisation en lien avec leur territoire d’implantation. Pour les organismes publics, ils constituent un des outils de structuration et d’accompagnement auprès de ces acteurs privés. À ce titre, leur mise en oeuvre doit être l’occasion d’une répartition pertinente des tâches entre institutions et professionnels.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
Amplifier les pratiques de l’Aten
A l'instar de la nature, les institutions publiques et les organismes qui oeuvrent pour sa protection sont en mouvement. En juin dernier, le projet de loi relatif à la biodiversité a été examiné par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. C’est la première fois depuis 1976 que la France modernise en profondeur sa législation sur la protection de la nature et sa valorisation.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
EMAS, labelliser la gestion des espaces naturels
• Une protection et une amélioration de la qualité environnementale. La mise en place d’une gestion environnementale de haute qualité réduira les impacts de l’homme sur les milieux et les espèces.
• La réduction des flux (énergie, déchets, eau...). L’objectif de réduire les gaspillages et la consommation permettra de diminuer les coûts et de réaliser des économies.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
De la possibilité à l’obligation
La gestion de l’eau et des milieux aquatiques ainsi que la prévention des inondations (Gemapi) est une compétence partagée aujourd’hui et sur une base facultative entre les différentes collectivités territoriales et leurs groupements.
Espaces naturels n°48 - octobre 2014
La nature est faite comme ça
Devant l’augmentation de la population des fous de bassan au détriment des macareux, vous décidez, sciemment, de laisser faire !
Effectivement. Notre décision repose sur une démarche scientifique qui consiste à analyser la dynamique du système pour percevoir s’il existe des perturbations anormales. Ensuite, dans un troisième temps, nous apprécions si ces perturbations sont d’origine humaine, ce qui pourrait nous pousser à intervenir.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
La longue démarche du gestionnaire qui décide de ne rien faire
Ne pas agir ! Laisser faire la nature… Les moins initiés de nos lecteurs pourraient se leurrer et imaginer un instant que la non-intervention est synonyme de laisser-aller, aussi, dès le préalable, il faut les détromper : la non-intervention résulte d’une démarche longue et complexe. Elle repose sur le recueil scientifique de données et découle d’un choix de gestion raisonnée. Tout l’inverse du laisser-aller qui procède d’absence d’objectifs et de programme d’actions ou résulte d’un manque de moyens ou de connaissances. La non-intervention est donc un choix de gestion à réfléchir.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Ce que cache le label
Un million de visiteurs à Gavarnie, autant à la pointe du Raz ou dans les gorges de l'Ardèche… Dans les années 70, la pression touristique monte dans nos sites les plus prestigieux : dégradations des milieux et rejet des visiteurs s'ensuivent. La recherche d’une solution est urgente ! En 1976, l’État apporte sa réponse : l’opération Grand site est lancée. Pensée comme une opération d’aménagement du territoire, elle concerne des sites de grande notoriété, protégés, mais dégradés : « Comme un monument, un site se réhabilite ». Au fil des ans, le dispositif se précise.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
On disperse puis on concentre
1) Définir la capacité d’accueil. « On ne peut faire tenir deux litres dans une bouteille d’un litre » disait un intervenant à Carcassonne. Au-delà de cette remarque de bon sens, la capacité d’accueil est le nombre de visiteurs à partir duquel : • le site est physiquement dégradé • la vie de ses habitants perturbée • l’émotion du visiteur amoindrie.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Prendre le temps
Il aura fallu six ans entre les premières esquisses, la définition des objectifs et la réalisation des travaux. En effet, la première étude, réalisée par le paysagiste Alain Freytet, date de 1996, le Conservatoire lui, ayant demandé de définir les orientations pour la mise en valeur du site. Si l’impatience légitime des protagonistes convaincus a dû être modérée, il faut pourtant considérer le temps comme un élément clé de la réussite.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Gagné !
A la périphérie de la ville, le Ricantu s’étire en arc sur un kilomètre et demi de plage. Depuis toujours, les Ajacciens se sont approprié ce site qui, aujourd’hui encore, ne dément pas son utilité sociale : jogging, balades en famille, baignade. La fréquentation est si intense qu’il n’était pas rare de voir des véhicules 4 X 4 labourer la plage. Le site était même devenu un terrain vague où les ordures avaient leur place. Pourtant, cet espace naturel, au seuil de la cité, est également un espace remarquable.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Favoriser l’approche
Reconnaître le visiteur, l’ouvrir à l’esprit des lieux, tout en maîtrisant la fréquentation… Voilà deux éléments clés de la réflexion gestionnaire qui prend en compte le phénomène touristique. En effet, pour gérer un site, il faut, en tout premier lieu, mettre en place un projet cohérent qui intègre les habitants : « Les opérations Grands sites doivent avoir un impact bénéfique en termes de développement local et rester un espace de vie ».
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Gérer la fréquentation, un acte technique ?
A quoi pourrait ressembler un site naturel fréquenté (surfréquenté) qui ne soit pas dénaturé ? Difficile à dire. L’idéal voudrait que le paysage ne soit pas défiguré par l’encombrement : que la multiplication des cheminements, de la signalétique, de la publicité, ne prenne pas le pas sur la découverte du patrimoine. Par ailleurs, il faudrait en finir avec les chemins creusés, les espèces animales sensibles victimes du dérangement, les espèces végétales qui battent en retraite. En finir aussi avec les équipements d’accueil et d’assainissement insuffisants.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Cahiers d’habitats
Les Cahiers d’habitats, ont-ils une vraie utilité pratique ? Ou bien s’agit-il d’ouvrages scientifiques rassurants, dont on salue la sortie mais qui rejoignent prestement l’obscurité des archives ? Eh bien, nous, Centre régional de la propriété forestière Nord-Picardie, nous utilisons ces ouvrages, parce qu’il s’agit d’une base solide d’informations pour les opérateurs de sites Natura 2000 dont nous sommes !
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Pelagos terre d’asile pour les baleines
Non, inutile de relire les vingt-deux articles de l’accord portant création en Méditerranée d’un sanctuaire pour les mammifères marins. Même en cherchant bien, vous n’y trouverez qu’une seule fois le verbe interdire. Par contre, vous y ferez moisson des verbes s’engager et se concerter.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
L'écologie sociale, un cap de bonne espérance
En tant qu'expert du Fonds mondial pour l'environnement, vous avez suivi de près l'expérience sud-africaine. Le concept d'écologie sociale, développé par le Cape Peninsula national park, est-il réellement innovant ?
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
L’Objectif 2
Cette mesure a pour objectif la reconversion économique et sociale des zones industrielles, des zones rurales en déclin, des zones urbaines en crise et des zones dépendantes de la pêche. L’objectif 2 couvre ainsi une large partie du territoire métropolitain, concerne 18 768 millions d’habitants et fait de la France le principal pays bénéficiaire de cette participation européenne. Pour la programmation 2000-2006, la France profite d’une enveloppe financière de plus de six milliards d’euros, soit plus de 43 euros par an et par habitant.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Les parcs nationaux ont un avenir
Pour préserver leur rang au niveau international, les grands parcs nationaux doivent demeurer de la compétence de l’État. Le député Giran est ferme sur le sujet, et le rapport qu’il vient de remettre au Premier ministre ne laisse entrevoir aucune faille dans cette logique. Pourtant, son constat est sévère et il avance des mesures en profondeur.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
La Charte de l’environnement
L’inscription dans notre Constitution d’une Charte de l’environnement constitue un engagement pris par le président de la République au cours de la campagne électorale. Le projet de loi constitutionnelle qui concrétise cet engagement a été approuvé par le conseil des ministres du 25 juin 2003. Il résulte d’une large consultation nationale conduite par la ministre de l’écologie et du développement durable, dans le cadre de la commission Coppens, et d’une dizaine d’assises territoriales.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Suivis scientifiques
Le 9e forum des gestionnaires sur le thème des suivis scientifiques dans la gestion des espaces naturels s’est tenu à Paris le 26 mars dernier. 251 participants étaient présents. Connaître précisément comment le milieu évolue, définir des axes de gestion et juger de l’efficacité réelle de l’action : telles sont les principales finalités des suivis scientifiques.
Mais d’abord, les suivis, basés sur des inventaires, permettent de vérifier l’état de conservation du patrimoine naturel.
État de référence
Espaces naturels n°4 - octobre 2003