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Surveiller : pourquoi et comment ?

 

 La surveillance des EEE est utilisée à des fins préventives, en vue de limiter leurs effets sur la diversité biologique, de limiter le coût des actions et de suivre et de comprendre les phénomènes liés aux invasions biologiques par des inventaires et des suivis. Elle comprend deux types d’action : (i) La surveillance réglementaire, qui liste, sur des arrêtés ou des règlements, des espèces sur un territoire donné dans un but préventif et de police de la nature. Les règlements d’exécution européens sur les EEE listent des espèces préoccupantes pour l’UE (cf.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Frelon asiatique - Crédit : Quentin Rome

Le Frelon asiatique chasse dos à la ruche. Cela lui permet d'attraper plus facilement les abeilles, qui convergent vers un même lieu. Celles qui sortent de la ruche partant dans plusieurs directions sont moins aisément chassables... - Crédit : Quentin Rome

Communication et participation, fers de lance de la régulation

 

L’Écrevisse rouge de Louisiane (Procambarus clarkii) (ERL) a été identifiée en juillet 2007 au sein du PNR de la Brenne (Indre). Afin de contrôler au mieux l’invasion de cette espèce et de limiter les dégâts occasionnés (destruction des berges, impacts sur les alevins, les insectes aquatiques, les amphibiens, etc.) au niveau du territoire du PNR, différents prototypes de piégeage ont été testés en 2008.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Écrevisse rouge de Louisiane - Crédit : Aurore Coignet

Une des conditions de réussite de la mobilisation contre la multiplication de l'Écrevisse rouge de Louisiane est la participation de tous. - Crédit : Aurore Coignet

Vers un Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes

 

Dans la continuité de la coordination menée par le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers le Groupe de travail national « Invasions biologiques en milieux aquatiques » (GT IBMA), l’AFB et l’UICN entament une coopération pour déployer un nouveau Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes, sur tous les types de milieux (aquatiques, mais aussi terrestres et marins), en métropole comme en Outre-mer.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

La recherche, indispensable à la gestion

 

Bien que les premières études remontent à Darwin, ce sont les 15 dernières années qui ont vu un accroissement significatif de la production scientifique parallèlement à l’accroissement des invasions et des inquiétudes des acteurs des territoires concernés. La gestion des EEE a donc pu bénéficier de la recherche scientifique et ce, sur différents aspects.

PRÉVENTION

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Chercheur effectuant des prélèvements - Crédit : SPYGEN

Un chercheur effectue des prélèvements pour l'étude de l'ADN environnementale (ADNe), méthode de recherche innovante utilisée dans la gestion des EEE. - Crédit : SPYGEN

Espèces exotiques envahissantes, de quoi parle-t-on ?

 

Dans son livre Biological invasion paru en 1996 et qui a fait date sur ce sujet, le botaniste Mark Williamson indique : « une invasion biologique survient quand un organisme vivant, quel qu’il soit, arrive quelque part hors de son aire de répartition initiale. » Cette définition, que l’on peut qualifier de neutre, se contente d’enregistrer un fait, un déplacement géographique, sans prendre en compte ni la dynamique démographique de cet organisme, ni ses conséquences.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Jeune ragondin - Crédit : Aurélien Daloz

Jeune ragondin (Myocastor coypus)  - Crédit : Aurélien Daloz

Vulnérabilité des territoires insulaires

 

Plus de 80 % de la biodiversité française se trouve en Outre-mer. Onze des 13 collectivités d’Outre-mer sont dans cinq des 35 points chauds de biodiversité mondiale. Ces deux faits expriment à eux seuls le concentré de biodiversité hébergé dans ces territoires et notre responsabilité collective pour la conservation et la gestion durable d’un patrimoine naturel exceptionnel.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Invasion du Miconia à Tahiti, Mont Marau. - Crédit : Jean-Yves Meyer

Invasion du Miconia à Tahiti, Mont Marau. - Crédit : Jean-Yves Meyer

Une liste des espèces préoccupantes

 

Le règlement européen n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes (EEE) (bit. ly/2Jlx0xc) dresse la liste des EEE préoccupantes pour l’Union européenne (UE). Les États membres sont tenus d’effectuer des actions de prévention, surveillance, éradication, confinement et contrôle à l’égard de ces espèces.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
La Jussie rampante - Crédit : Aurélien Caillon

La Jussie rampante (Ludwigia peploides), plante aquatique originaire d'Amérique du Sud, a colonisé de nombreuses zones humides européennes. - Crédit : Aurélien Caillon

Regards croisés d’une philosophe et d’un écologue

 

Virginie Maris (VM) : Plusieurs travaux en sciences humaines ont dénoncé une forme de xénophobie environnementale en montrant comment le vocabulaire de la biologie des invasions a été calqué sur un vocabulaire militaire, nationaliste et xénophobe. Effectivement, les problèmes d’invasions biologiques ont pu, particulièrement dans l’histoire des États-Unis, servir d’exutoire à un sentiment nationaliste face aux vagues d’immigration.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Virginie Maris et Serge Muller - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Virginie Maris et Serge Muller se sont prêtés au jeu des questions. Ils répondent, séparément, aux mêmes questions sur les EEE...  - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Courte histoire de la gestion métropolitaine des EEE

 

Durant les années 1970, des développements rapides et importants de plantes aquatiques ont obligé divers gestionnaires publics à intervenir localement pour tenter de réduire les gênes occasionnées aux usages traditionnels ou touristiques des milieux colonisés. Souvent réalisées dans l'urgence, sans analyse préalable de la situation ni connaissance particulière sur l'espèce à gérer, ces interventions visaient l'éradication locale de la nuisance.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Lézardelle penchée - Crédit : R. Mohlenbrock

Lézardelle penchée (Saururus cernuus) - Crédit : R. Mohlenbrock

Que faire des produits « dangereux » ?

 

 

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier

Planifier mais rester souple

 

En Auvergne-Rhône-Alpes, cette préoccupation n’a cessé de se structurer, apportant son lot d’idées nouvelles, incitant parfois à l’amélioration des technologies en collaboration avec des entreprises. De nouvelles dynamiques sont ainsi générées et l’effort permanent d’anticipation des Conservatoires d'espaces naturels y est pour quelque chose. L’expérience montre toutefois que la planification ne peut être maximale, l’opportunisme reste important.

L’ÉTÉ PROPICE À LA PROGRAMMATION

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
La fabrication de mini-balles rondes, pratiques à manipuler, ouvre des perspectives intéressantes en termes d’usages locaux.

La fabrication de mini-balles rondes, pratiques à manipuler, ouvre des perspectives intéressantes en termes d’usages locaux.

S'associer pour valoriser

 

Trouver des synergies, c'est le but des appels à manifestation d'intérêt. En lançant Dynamic Bois 2015, l'Ademe voulait encourager des projets allant dans le sens du développement durable autour de la biomasse. Le projet monté par Agriopale, une entreprise du Pas-de-Calais, a le mérite d'être pensé à l'échelle du territoire, en prenant en compte les intérêts de chacun des partenaires. Du côté économique, Agriopale cherchait à diversifier et sécuriser ses sources d'approvisionnement, à mobiliser des ressources ligneuses non exploitées.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
La matière issue de travaux d'entretien est transformée de façon à être valorisée en chaufferie bois.

S'insérer dans une filière deux exemples

 

MARAIS DE L'ANGLADE, VALORISATION DE LA BOURDAINE

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier

Coopérer avec les agriculteurs, s’intéresser à leurs besoins

 

Malgré les diagnostics, les conseils de gestion, l'animation foncière et les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), il est difficile d'inverser la tendance : les prairies naturelles inondables continuent à disparaître en parallèle d’une régression conséquente de l’élevage herbager.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
Flore de prairies naturelles inondables.

Flore de prairies naturelles inondables. © Adasea32

Avant-propos

 

En écrivant la maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », Lavoisier, paraphrasant Anaxagore, ne pensait sans doute pas à la question du devenir des produits de la gestion des milieux naturels ! Que faire de la matière produite par les opérations d'entretien ou de restauration ? Dans la nature, il n’y a que des cycles, tout déchet est une matière première. La notion moderne d’économie circulaire ne fait que nous le rappeler.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
Rien ne se perd, tout se transforme. © Arnaud Bouissou - Terra

Rien ne se perd, tout se transforme. © Arnaud Bouissou - Terra

Intérêts de la fauche exportatrice

 

POURQUOI FAUCHER ?

La fauche est un outil de restauration ou de gestion à privilégier pour de nombreux milieux dont la pauvreté des sols conditionne la diversité et la richesse des communautés et des espèces végétales. Elle peut être utilisée seule, ou en complément d’autres actions (débroussaillage, étrépage ou pâturage extensif par exemple), selon la nature ou l’état de ces milieux.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
Frantz Veillé technicien forestier Littoral Flandre Artois, ONF : « Avec le Conservatoire botanique, je travaille depuis quinze ans à ces questions de fauchage sur les prairies humides. Mon conseil, c'est de voir ces travaux comme évolutifs. Pendant deux ou trois ans, on utilise des engins mécaniques type ensileuse (ci-dessus Tarr-up) pour restaurer la structure herbacée prairiale. Mais ce n'est qu'une étape. Nous passons par la suite avec une barre de coupe pour valoriser les produits en foin et prendre en

Frantz Veillé technicien forestier Littoral Flandre Artois, ONF : « Avec le Conservatoire botanique, je travaille depuis quinze ans à ces questions de fauchage sur les prairies humides. Mon conseil, c'est de voir ces travaux comme évolutifs. Pendant deux ou trois ans, on utilise des engins mécaniques type ensileuse (ci-dessus Tarr-up) pour restaurer la structure herbacée prairiale. Mais ce n'est qu'une étape. Nous passons par la suite avec une barre de coupe pour valoriser les produits en foin et prendre en considération les enjeux faune (entomofaune, batracofaune…) ».

Comment faire le lien entre gestionnaire et recherche appliquée ?

 

UNE MACHINE SUR-MESURE, C'EST VRAIMENT RAISONNABLE ?

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
Premiers travaux en situation réelle avec Eden62.

Réutiliser les produits de gestion sur des espaces naturels

 

La RNN des étangs du Romelaëre est composée pour moitié d'étangs issus de l'extraction de la tourbe. Des digues ont été recréées pour lutter contre l'érosion avec deux rangées de pieux de chêne entre lesquels le gestionnaire met des branches de saules ou des branchages et des végétaux issus de la fauche des roselières et mégaphorbiaies.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier

Espèces invasives : valoriser ou détruire ?

 

Les premières observations de l'écrevisse de Louisiane sur le lac de Grand- Lieu (Loire-Atlantique) ont été faites en 1999, et la population n’a cessé d’augmenter depuis, jusqu’à un pic en 2006 (plusieurs tonnes récoltées) entraînant de nombreuses modifications du milieu. L'invasion a pu être stabilisée à partir de 2007, au moment de l'autorisation de pêche et de vente par les pêcheurs locaux.

Espaces naturels n°60 - octobre 2017

Le Dossier
La pêche permet de contenir l'expansion de l'espèce.

La pêche permet de contenir l'expansion de l'espèce.© Jean-Marc Gillier

La compensation et les Cen, exigences et ambitions

 

Les Conservatoires d’espaces naturels, souvent sollicités pour la mise en oeuvre des mesures compensatoires, ont fait le choix de longue date de se positionner. Avec plusieurs exigences : respect des procédures, réalité effective des mesures d’évitement puis de réduction d’impact et, bien sûr, qualité des mesures compensatoires proposées - qu’elles apportent de vraies réponses au patrimoine dégradé.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier

Les gestionnaires d’espaces naturels : des acteurs légitimes et fiables de la compensation

 

Depuis 1976, les gestionnaires d’espaces naturels se sont impliqués diversement dans la séquence « éviter, réduire, compenser » et en particulier dans la mise en oeuvre des mesures compensatoires. Aujourd’hui, alors que le triptyque a été revisité, ses principes réaffirmés et étendus aux continuités et aux fonctionnalités écologiques, il est naturel que les gestionnaires s’approprient et s’impliquent plus avant dans ce dispositif qui constitue une des pierres angulaires de toute stratégie de préservation de la biodiversité.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier

Le PNR se rend indispensable

 

En 2012, le PNR des Boucles de la Seine normande s’est investi dans un projet d’aménagement avec mise en place de mesures compensatoires.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier
PNR Boucles de la Seine

© Guillaume Aubin - PNR Boucles de la Seine

Une coopération intelligente entre routes et ENS

 

Les opérations d’aménagement sur les 4 200 km de routes départementales impactent fréquemment des milieux naturels à enjeux. Parmi les 50 actions du schéma départemental ENS, on trouve donc la mise en place d’une gestion collaborative des mesures compensatoires liées à la réalisation d’infrastructures routières. Après avoir mobilisé dès les études préalables, des actions d’évitement et de réduction, le département met en place des actions écologiques dans le but de compenser les impacts résiduels et inévitables du projet sur la biodiversité.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier

© Laurent Perignon CG56

Penser la compensation pour améliorer la TVB

 

La prise en compte des continuités écologiques et de la biodiversité ordinaire s’invite au coeur des réglementations sur la compensation des impacts écologiques (réforme des études d’impacts, trame verte et bleue). La TVB (Trame verte et bleue) est aujourd’hui questionnée en tant que localisation privilégiée de mesures compensatoires. Améliorer la connectivité des habitats peut permettre de compenser les effets de la fragmentation (perte et isolement d’habitats) et de renforcer la fonctionnalité des réseaux écologiques.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier
Zh Savoie

© Frederic Biamino - Zh Savoie

Compenser des potentialités écologiques

 

A l’heure actuelle, les dossiers de mesures compensatoires sont la plupart du temps basés sur des inventaires taxonomiques.

Espaces naturels n°45 - janvier 2014

Le Dossier